Synopsis
Vincent, la quarantaine triomphante, va être père pour la première fois. Invité à dîner chez Élisabeth et Pierre, sa sœur et son beau-frère, il y retrouve Claude, un ami d’enfance. En attendant l’arrivée d’Anna, sa jeune épouse éternellement en retard, on le presse de questions sur sa future paternité dans la bonne humeur générale… Mais quand on demande à Vincent s’il a déjà choisi un prénom pour l’enfant à naître, sa réponse plonge la famille dans la consternation…
Equipe & Casting
Réalisateurs : Matthieu Delaporte, Alexandre de la Patellière
Scénario : Matthieu Delaporte, Alexandre de la Patellière
Avec : Patrick Bruel, Valérie Benguigui, Charles Berling, Guillaume de Tonquedec, Judith el Zein
Programmation & Présentation
Présentation et discussion avec les réalisateurs Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière
Sunday, March 24 – 2:10 p.m at the Byrd Theater ~ 1h49 ~ General Audience
Bande-annonce
Plus d’informations
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Comment avez-vous adapté la pièce Le Prénom sur grand écran ?
Matthieu: Notre parti-pris a été de conserver le cœur du récit en insistant sur le rythme et le naturel du jeu des acteurs. Il fallait faire comme si ces dialogues très écrits tombaient directement de leur conscience. En comédie, tout est une histoire de rythme, un mélange de liberté et de précision. Il faut laisser la vie entrer pour éviter le côté mécanique ou théâtral et en même temps éviter de tomber dans le naturalisme ou le bavardage.
Votre texte de base est un reflet assez fidèle de la France d’aujourd’hui. Quelle était votre idée de départ ?
Matthieu: On voulait écrire sur la famille et cette affaire de prénom ouvre une véritable fenêtre sur la société. Qu’il soit classique ou original c’est un choix vis-à-vis des autres ! Il engage lourdement ceux qui le donnent comme celui qui le reçoit. Il y a là-dedans une dimension familiale, religieuse, sociale qui condamne votre enfant à vie, même si c’est fait au départ avec amour.
Alexandre: Il est aussi question des masques que l’on se voit attribués dans une famille et que l’on porte quand on se réunit. Ça m’a toujours fasciné de voir comment les rôles étaient distribués, comment chacun adopte sa propre caricature.