Synopsis
Faire quelque chose est un film qui relie les témoignages de quelques-uns des derniers résistants de la Seconde Guerre Mondiale. Ces femmes, ces hommes se replongent dans le contexte d’une époque et partagent avec nous ce que fut leur engagement, la naissance de la Résistance, son évolution et son aboutissement. L’essentiel, ce qui les rapprochait, c’était le choix de ne pas subir et la volonté d’agir.
The Cultural Service
of the French Embassy:
Supporting Contribution
for Documentary Screenings
Crédits
Réalisateur : Vincent Goubet
Scénario : Vincent Goubet
Producteurs : Vincent Glenn, Vincent Goubet
Casting
Stéphane Hessel • Bernard Sidobre
Josette Dumeix • Monique Georges
Raymond Aubrac • Paulette et Claude Urman
Programmation & Présentation
Présentation et discussion avec Vincent Goubet, réalisateur, scénariste et producteur
Plus d’informations
Vincent Goubet
(Réalisateur)
Que peut apporter un regard de cinéaste sur la Résistance ?
Ce qui m’intéressait était de rendre l’histoire vivante. Les témoins ne partagent pas uniquement des faits d’arme ou des événements historiques, mais plus largement leur vécu, leurs souffrances, leurs joies.
Tous les témoins étaient-ils d’emblée volontaires ?
Les témoins le plus souvent nous ont ouvert leur porte sans nous poser de questions. J’ai eu la chance de pouvoir rencontrer des gens de milieux très différents, des résistants juifs, arméniens, maquisards, citadins, des gens de gauche, des gens de droite, des gaullistes. Au final, il y a 33 témoins à l’écran qui montrent la résistance dans sa diversité. Pour moi, la récompense est là : avoir partagé ces moments avec eux, les avoir écoutés faire revivre le passé, et nous inviter à continuer de scruter le présent comme le futur.
Quels ont été tes partis-pris de réalisation ?
C’est un film de témoignage, en même temps qu’une invitation à donner un sens très concret à l’idée de résistance. J’avais envie de rester sur les visages, d’entrer dans leur discours, dans leurs anecdotes, et de laisser l’imaginaire des spectateurs faire le reste. N’étant pas historien, je voulais plutôt chercher à saisir ce qui faisait le quotidien – souvent très ingrat et dangereux – de ces années de luttes, les gestes, les objectifs, les alliances, les enjeux stratégiques, la communication… J’ai aussi cherché à comprendre ce que les résistants avaient en commun. Même s’ils ont vécu des réalités très différentes (par la géographie, les différents mouvements, les formes de résistance…), ils ont partagé beaucoup, ne serait-ce que la première réaction de presque tous, le refus de l’inacceptable et la nécessité d’aller jusqu’au bout.
Un mot à l’adresse des élèves qui viendront voir le film ?
Ce que Raymond Aubrac disait à ceux qu’il rencontrait: « Lorsqu’on voit passer une injustice, il faut réagir. On réagit comme on peut… Mais on réagit ».