Synopsis
François est un passionné du Tour de France.
Licencié par son patron et quitté par sa femme, il part faire la Grande Boucle avec un jour d’avance sur les pros. D’abord seul, il est vite rejoint par d’autres, inspirés par son défi. Les obstacles sont nombreux mais la rumeur de son exploit se répand. Les médias s’enflamment, les passants l’acclament, le Maillot Jaune du Tour enrage. François doit être stoppé !
Crédits
Réalisateur : Laurent Tuel
Scénariste : Romain Protat, Lyes Belaïdouni, Yohan Lévy
Producteurs : Olivier Delbosc, Marc Missonnier, Nicolas Souhami, Renaud Souhami
Casting
Clovis Cornillac • Bouli Lanners
Ary Abittan • Bruno Lochet
Elodie Bouchez • Paul Granier
Programmation & Présentation
Présentation et discussion avec Laurent Tuel, réalisateur
Plus d’informations
Choisissez une photo pour voir la filmographie (source : IMDB)
Comment vous est venue l’idée de faire ce film ayant pour toile de fond le Tour de France ?
Quand les producteurs m’ont proposé ce scénario, j’ai trouvé l’idée formidable, mais selon moi elle manquait de réalisme. Je voulais absolument que le spectateur puisse se projeter dans cette histoire. J’ai donc retravaillé le texte pour amener ces éléments. Le Tour, que l’on aime ou pas, nous avons tous une émotion qui y est liée : cette logorrhée qui berce les chauds après-midi de juillet… Les régions traversées, les mythiques étapes de montagne… C’est un des derniers événements sportifs où l’on peut se rendre en famille pour pique-niquer au bord de la route et profiter gratuitement du spectacle.
Diriez-vous de La Grande Boucle qu’il s’agit d’une comédie ou plutôt d’une fable ?
C’est drôle que vous me posiez cette question parce qu’avant de commencer ce film je me suis racheté les œuvres de Jean de La Fontaine. Elles sont une source d’inspiration sans fin. Jamais il n’a été question de faire rire aux dépens des personnages en créant des situations invraisemblables. Si le spectateur peut penser que ce qu’il arrive aux personnages ne peut lui arriver dans la vie, alors je supprime ou réadapte la scène. L’humour qui n’est pas rattaché à du réel ne m’intéresse pas, parce qu’il n’est pas émouvant.
Sur combien d’étapes du Tour 2012 avez-vous tourné et a-t-il été simple de travailler là où l’épreuve passait véritablement ?
Ce ne fut pas simple, mais nous avons réussi à nous faufiler en faisant que l’équipe reste modeste, en tournant très tôt le matin ou peu avant que les coureurs ne débarquent. Le but était de profiter de l’ambiance, des infrastructures de la course pour donner une véracité au projet. C’était très compliqué : avec ses deux mille deux cents véhicules et ses quatre mille personnes accréditées, le Tour est une machine très lourde à déplacer et son organisation relève de l’horlogerie de haute précision.