Synopsis
JB, jeune prodige de 16 ans, n’a qu’un seul rêve : devenir footballeur professionnel. Lorsqu’il est repéré pour intégrer le programme d’entraînement d’un club de foot renommé, ses espoirs n’ont plus de limites et il n’hésite pas à cacher une information qui pourrait l’empêcher de rejoindre les rangs des grands footballeurs.
Jusqu’où ira-t-il pour atteindre son but ? Arrivera-t-il à s’affirmer, tant sur le terrain que dans la vie, en dépit du secret qu’il a choisi de garder ?
Crédits
Réalisateur : Vianney Lebasque
Scénario : Vianney Lebasque, Mathieu Gompel
Producteur : Marc-Etienne Schwartz
Casting
Paul Bartel • Reda Kateb
Eddy Mitchell • Samy Seghir
Ralph Amoussou
Programmation & Présentation
Présentation et discussion avec Vianney Lebasque, réalisateur et scénariste
Plus d’informations
Choisissez une photo pour voir la filmographie (source : IMDB)
Y a-t-il une part autobiographique dans votre film ?
Le film n’est pas une autobiographie, car je ne suis pas le personnage de JB, par contre j’ai pris des thèmes que je connaissais. Je suis moi-même fils d’agriculteur, j’ai été dans un centre de formation de la même façon que JB, il y a donc certains traits de son caractère qui me ressemblent
C’est avant tout un film générationnel, non ?
Dans ce film, les générations se confrontent. Je souhaitais que les coachs soient d’âge différent. Le duo incarne la France d’hier qui côtoie, au quotidien, la France d’aujourd’hui, métissée et issue de la diversité. L’aspect social est prépondérant dans le film. L’idée de mélanger des milieux qui, en temps normal, n’auraient pas nature à se rencontrer, m’a beaucoup intéressé. Et c’est, notamment, ce que permet le football chez les jeunes d’aujourd’hui.
Le film Les Petits Princes est-il une comédie ?
L’équilibre entre la comédie et le drame a été un réel défi à toutes les étapes du projet. Le film est amusant en partie grâce aux jeunes talents. C’est un réel plaisir de revoir le film, la manière dont ils se parlent m’amuse, leurs insultes « affectueuses » me font rire. Entre taquineries et insultes, chacun des jeunes adopte un comportement différent pour exister au sein du groupe. J’ai essayé de trouver le ton juste, jongler entre la fraîcheur d’un groupe de jeunes et le problème intrinsèque du personnage principal.
Quelles ont été vos références cinématographiques ?
Si je devais en citer une, ce serait sans doute Billy Elliot pour le rôle principal : un ado, des rêves, une relation paternelle compliquée. Lors du tournage, j’ai beaucoup pensé à Jacques Audiard et Wes Anderson. Finalement, je me suis inspiré de beaucoup de réalisateurs. Lorsqu’une mise en scène me plaît, je l’interprète et y imprègne ma patte afin qu’elle devienne une grammaire pour mon film. Dans ce film, mes références sont également publicitaires, notamment pour les scènes de football.
Comment avez-vous travaillé la mise en scène ?
Notre première volonté était d’offrir une image plus élégante, plus esthétique au football, mais nous voulions également que le public soit au plus proche des personnages. Ainsi, nous avons travaillé avec beaucoup de caméras-épaules qui amènent de la proximité et du réalisme, néanmoins on retrouve également des scènes plus esthétiques afin de sublimer à la fois le milieu du football et celui des adolescents.