Quel était le résultat escompté avec la série Les grands cinémas mythiques ?

Le cinéma ne peut être dissocié du lieu dans lequel il est présenté. Le “home cinema” ne remplacera jamais une grande et belle salle où l’on peut profiter ensemble de toutes les émotions qu’un film nous propose. Voilà le but de cette série, ne pas oublier que le cinéma est un art dont on profite pleinement quand on le partage avec d’autres.

Comment avez-vous connu le Byrd ? Qu’est-ce qui le distingue des autres cinémas où vous êtes allé aux États-Unis ?

Mon film Un soir au Club avait fait l’ouverture du French Film Festival de Richmond en 2013. A cette occasion, j’ai découvert le Byrd, Richmond, et les Kirkpatrick. Autant de raisons de revenir rendre hommage à ce “Landmark” du cinéma. Ce qui le distingue est justement son lien intime avec son public, et la volonté de préserver ce lieu anachronique et irremplaçable.

Qu’est-ce que le public va retirer du fait de voir ce film dans le Byrd lui-même ?

L’expérience de “mise en abyme” va sans aucun doute être très intéressante. Le public pourra compléter sa vision des images par un regard direct sur la salle et je pense que ce regard sera légèrement modifié par la découverte d’éléments d’histoire qu’il ne connait pas forcément.

Comment s’est déroulée votre expérience de tournage en Virginie ?

Tourner en très peu de temps, dans une ville peu familière et sans connaître l’équipe est toujours un pari, une aventure. Mon expérience à Richmond, ma rencontre avec Isaac Regelson (repéreur de tournage), Virginia Bertholet (productrice indépendante) et l’équipe du film a été des plus réussies. J’ai trouvé ici une façon de travailler très proche de celle pratiquée en France : proche du sujet, avec une envie de tous les participants d’apporter quelque chose de plus qui améliorera le film.