Présentation et discussion avec Denis Dercourt, réalisateur et scénariste
Marc est cascadeur équestre. Un grave accident sur un tournage lui fait perdre tout espoir de remonter un jour à cheval. Florence est chargée par la compagnie d’assurances de s’occuper du dossier de cet homme brisé. Cette brève rencontre va bouleverser leur équilibre…
Equipe & Casting
Réalisateur • Denis Dercourt
Scénario • Denis Dercourt, librement inspiré du récit Sur mes quatre jambes de Bernard Sachsé, écrit en collaboration avec Véronique Pellerin
Directeur de la photographie • Julien Hirsch
Producteur • Jérôme Petament
Avec :
Albert Dupontel, Cécile de France, Marie Bäumer, Patrick Mille…
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D’où est née l’idée d’adapter le livre autobiographique de Bernard Sachsé ?
Je me suis tout de suite senti très proche du sujet. Peut-être parce que, lorsqu’il est devenu paraplégique à trente ans Bernard Sachsé était un cascadeur qui vivait du cachet, comme je l’avais fait moi-même longtemps en musique. La peur de l’accident, qui empêcherait d’exercer l’activité à laquelle vous vous consacrez depuis votre plus jeune âge, est une constante chez les musiciens. Plus profondément, ce thème d’un homme qui se reconstruit avait une forte résonance en moi.
Albert Dupontel est assez exceptionnel dans le rôle de Bernard Sachsé.
Dès le départ il avait été convenu que ce serait lui qui assurerait toutes les cascades du film, en particulier celles à cheval. Pour les scènes de la plage et de l’accident, ainsi que pour les séances de dressage dans le manège, il s’est entraîné plusieurs mois. Ce qu’il réussit à faire relève de l’exploit. Les figures de voltige sur la plage, par exemple, étaient tellement dangereuses que pour les besoins de l’assurance du film, nous avons dû les tourner le dernier jour.
Cécile de France, qui n’avait jamais pratiqué le piano de sa vie, se déplace et joue comme une pianiste ! Comment a-t-elle fait ?
Lorsqu’ils interprètent des musiciens dans mes films, je demande aux acteurs qu’ils s’entraînent suffisamment longtemps à l’avance pour pouvoir jouer eux-mêmes les morceaux – je ne veux pas faire de trucages sur les mains. L’étude d’exécution transcendante de Liszt que joue Cécile de France dans le film est une des plus difficiles du répertoire. Pour la scène de l’audition nous n’avons pas coupé pendant les prises, Cécile jouait à chaque fois l’étude jusqu’au bout.
Les scènes entre le héros et son cheval dégagent beaucoup de sensualité.
Je les ai filmées dans le même esprit avec lequel j’ai toujours filmé les scènes de musique dans mes films précédents. Il est connu que l’art de la musique et l’art équestre offrent de nombreux parallèles, jusque dans les termes utilisés. […] Tout au long du film on devait sentir cette passion qui affleure, elle allait lui donner sa vibration, jusqu’aux scènes finales.
Dossier de presse “En équilibre”
Français ~ 13 pages ~ 1,5 Mo ~ pdf