Fils de viticulteur, Charlie Maréchal a quitté la Bourgogne pour devenir un œnologue parisien réputé. Mais en Côte-d’Or, son père a perdu le goût du vin et précipite l’exploitation viticole familiale vers la faillite. D’abord réticent, Charlie revient en Bourgogne. Il va devoir remonter ses manches et prouver à son père qu’il est digne de ce terroir transmis de génération en génération dans leur famille.
Equipe & Casting
Réalisateur • Jérôme Le Maire
Scénario • Rémi Bezançon, Vanessa Portal et Jérôme Le Mai
Directeur de la photographie • David Ungaro
Producteur • Alain Terzian
Avec :
Gérard Lanvin, Jalil Lespert, Alice Taglioni, Laura Smet…
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Il y a de multiples sujets qui traversent votre film, notamment ceux importants de la terre, de la famille et de la transmission. Ce sont des sujets qui résonnent particulièrement en vous ?
En travaillant sur le script, en Bourgogne, je me suis vite rendu compte que le thème de la transmission y était essentiel. C’est une région habitée et cultivée depuis des siècles, ça remonte aux Romains puis aux moines. Les vignerons sont plus souvent à la tête de petits domaines familiaux que de grandes exploitations. Savoir qui va reprendre le vignoble est un véritable enjeu pour le viticulteur bourguignon et l’idée de transmission s’est imposée.
La manière dont vous filmez cette terre bourguignonne rend parfaitement hommage à ce qu’elle représente.
Il fallait magnifier le vignoble. Je voulais montrer la terre et la manière dont ils la cultivent : les pieds dans la boue, les mains dans le raisin, le visage buriné par la météo… Il y avait donc l’idée d’un film un peu naturaliste, sans en faire trop sur l’esthétisme !
Une des bonnes idées du casting, c’est de choisir Jalil Lespert pour jouer Charlie, son fils. Un très bon comédien et qui plus est physiquement crédible en fils de Gérard Lanvin !
C’était le pari de Premiers crus : trouver un duo d’acteurs père-fils qui fonctionne parfaitement. Jalil est un comédien avec une vraie dimension populaire et une palette de jeu extrêmement large. Comme Gérard, c’est quelqu’un d’intense et d’habité qui trouve toujours le ton juste pour ses personnages. Le film repose en grande partie sur la qualité de leurs interactions, sur l’intensité et la crédibilité du lien père-fils qu’ils m’ont aidé à construire.
Le ton du film est très moderne, juste, concret…
J’ai écrit avec l’envie de trouver un ton simple et fluide en évitant d’être trop bavard, d’autant que les bourguignons sont plutôt des taiseux. J’ai ensuite allégé une partie du texte pendant le tournage, puis j’ai coupé encore au montage avec ma monteuse, pour vraiment rester sur la corde de ce qu’il fallait comprendre, de la chair de l’histoire.
Autre élément d’importance, la musique de Premiers crus. Vous avez joué sur deux tableaux, deux inspirations…
La musique a été écrite par Jean-Claude Petit, un compositeur habitué aux films lyriques et naturalistes : Jean de Florette, Cyrano de Bergerac… Il a parfaitement compris les émotions de l’histoire et sa musique épouse parfaitement la mise en scène. Nous y avons ajouté à de rares endroits des influences plus modernes signées par Pascal Lafa, un jeune compositeur qui apporte une touche plus contemporaine.
Dossier de presse “Premiers crus”
Français ~ 27 pages ~ 184 Ko ~ pdf