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2007
Festival Feature Films (March 30 - April 1)
Le Réalisateur Jean Marbœuf et l’actrice Sandrine Le Berre présente Coup de sang, une avant-premiér nord-américaine
Réalisation et scénario Jean Marbœuf Producteurs Les Films du Chantier Acteurs Pierre Arditi, Marie Christine Barrault, Sandrine Le Berre Durée 84 min Tout public
Synopsis
Il est veuf.
Il est retraité.
Il n’est plus heureux.
Il traîne son malheur d’heure en heure.
Alors il regarde.
Il regarde la ville, les gens, la vie, le monde.
Il entend les sons, les bruits, les voix, les cris.
Il pense que son bonheur n’a été qu’un cocon anesthésiant.
Alors il se dit que le malheur est, peut-être, source d’altruisme.
Et il agit …
jusqu’au « coup de sang ».
réalisateur/scénario
Jean Marbœuf
2005 |
Coup de sang |
2003 |
P’tit curieux |
1997 |
Temps de chien |
1993 |
Pétain |
1990 |
Voir l’éléphant |
1988 |
Corentin ou les infortunes conjugales |
1987 |
Grand Guignol |
1985 |
Vaudeville |
1982 |
La Passion lumière |
1979 |
La Ville des silences |
1977 |
Genre Masculin |
1975 |
Monsieur Balboss |
1973 |
Belle Ordure |
acteur
Pierre Arditi
2006 |
Le Grand Appartement by Pascal Thomas |
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Cœurs by Alain Resnais |
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Nos Amis les terriens by Bernard Weber |
2005 |
Coup de sang by Jean Marboeuf |
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Le Parfum de la dame en noir by Bruno Podalydès |
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Le Courage d’aimer by Claude Lelouch |
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L’Un reste, l’autre part by Claude Berri |
2004 |
Les Parisiens by Claude Lelouch |
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Victoire by Stéphanie Murat |
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La Première Fois que j’ai eu 20 ans by Lorraine Levy |
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Pourquoi (pas) le Brésil by Laetitia Masson |
2003 |
Les Clefs de bagnole by Laurent Baffie |
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Pas sur la bouche by Alain Resnais |
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Le Mystère de la chambre jaune by Bruno Podalydès |
2000 |
Les Acteurs by Bertrand Blier |
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La Fausse Suivante by Benoît Jacquot |
1998 |
Hasards ou coïncidences by Claude Lelouch |
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Que la lumière soit by Arthur Joffe |
1997 |
On connaît la chanson by Alain Resnais |
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Messieurs les enfants by Pierre Boutron |
1996 |
Hommes, femmes, mode d’emploi by Claude Lelouch |
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Les Caprices d’un fleuve by Bernard Giraudeau |
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Beaumarchais l’insolent by Edouard Molinaro |
1995 |
Le Hussard sur le toit by Jean Paul Rappeneau |
1993 |
Smoking/No smoking by Alain Resnais |
actrice
Marie Christine Barrault
2007 |
Trivial by Sophie Marceau |
2005 |
Coup de sang by Jean Marboeuf |
1999 |
La Dilettante by Pascal Thomas |
1994 |
Bonsoir by Jean Pierre Mocky |
1990 |
Les Dames galantes by Jean-Charles Tacchela |
1989 |
Jésus de Montréal by Denys Arcand |
1988 |
Prisonnières by Charlotte Silvera |
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L’Œuvre au noir by André Delvaux |
1986 |
Vaudeville by Jean Marbœuf |
1985 |
Le Soulier de satin by Manuel de Oliveira |
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Paradigma by Krzysztof Zanussi |
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Le Meilleur de la vie by Renaud Victor |
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Louise… l’insoumise by Charlotte Silvera |
1984 |
Un Amour de Swann by Volker Schlondorff |
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Pianoforte by Francesca Comencini |
1983 |
Liebe in Deutschland, Eine by Andrzej Wajda |
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Les Mots pour le dire by José Pinheiro |
1981 |
L’Amour trop fort by Daniel Duval |
1980 |
Stardust Memories by Woody Allen |
1978 |
Perceval le Gallois by Eric Rohmer |
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L’Etat sauvage by Francis Girod |
1976 |
Du côté des tennis by Madeleine Hartman Clauset |
1975 |
Cousin, cousine by Jean-Charles Tacchela |
1972 |
L’Amour l’après-midi by Eric Rohmer |
actrice
Sandrine Le Berre
2006 |
L’Equilibre de la terreur by Jean Martial Lefranc |
2005 |
Coup de sang by Jean Marboeuf |
2003 |
Le P’tit curieux by Jean Marbœuf |
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Tristan by Philippe Harrel |
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Toutes les filles sont folles by Pascale Pouzadoux |
2002 |
Sexes très opposés by Eric Assous |
2001 |
Tanguy by Etienne Chatiliez |
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Les Gens en maillot de bain ne sont pas (forcément) superficiels by Eric Assous |
2000 |
Virilité by Ronan Girre |
1999 |
La Vie est dure, nous aussi by Charles Castela |
1996 |
L’Elève by Olivier Scharzky |
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Beaumarchais, l’insolent by Edouard Molinaro |
1995 |
Rai by Thomas Gilou |
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Un Bruit qui rend fou by Alain Robbe Grillet |
Entretien avec l’Équipe du film
Une fois acquis les principes de départ, et notamment celui de la caméra subjective, tout le travail a-t-il consisté à s’adapter aux contraintes induites par ces choix?
Jean Marbœuf: Quand on se lance dans un film, on ne découvre le plus souvent les difficultés qu’au fur et à mesure du tournage. Quand on écrit un scénario, tout est possible. Quand il faut le tourner… Pour Coup de sang, je pensais que l’absence physique de l’acteur principal allait permettre une souplesse incomparable du plan de tournage, les autres personnages n’étant qu’épisodiques... Il s’est fait en numérique, ce qui était assez neuf pour moi. Pour ce film, je souhaitais une image spontanée, naturelle et aléatoire. Le scénario « appelait » une telle liberté. J’ai porté la caméra-œil afin de capter le regard des acteurs. C’est un film fait de plans-séquences, de hors-champ, et de trous de mémoire. Le sujet se prêtait à cette forme: la caméra subjective. Techniquement nous nous lancions un peu dans l’inconnu.
Qu’est ce qui vous touche dans les films de Jean Marbœuf?
Sandrine Le Berre: Certains pensent que c’est un cinéma marginal. Je crois pour ma part que c’est l’inverse: il s’agit d’un cinéma essentiel, un cinéma qui me parle de ce que l’on est, de ce que l’on ressent. Ce qui m’attire au cinéma, que ce soit en tant que comédienne ou en tant que spectatrice, c’est davantage le quotidien, même un peu triste, de mon voisin que celui d’un milliardaire à Hollywood. J’attends du cinéma qu’il me touche, et sur ce point là les films de Jean Marbœuf sont exemplaires. Les voix se rangent en deux catégories: une voix directe et une voix de commentaire…
The voices belong to two categories: direct voice and commentary voice … [client: need question in French]
Pierre Arditi: Je ne dirai pas une voix de commentaire, c’est plutôt une voix intérieure. Elle nous permet d’entendre les entrailles du personnage. Le personnage est à la fois partie prenante de ce que l’on voit à l’image, et en même temps sa voix se situe à l’écart, comme si le personnage était en conflit avec lui-même. La voix est donc active, elle sort de lui, pour finalement y revenir. Le personnage utilise sa voix pour témoigner de sa souffrance, il parle quand il ne peut plus faire autrement. Mais à aucun moment il ne commente ce qui lui arrive.
« Polar original et sombre. Poignant »
– Alain Riou, TéléCinéObs
[Client – do you have a French version of the director’s interview?] |