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Festival Schedule and Program

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2007 Festival Feature Films (March 30 - April 1)


Je vais bein, ne t'en fais pas

Le Réalisateur Philippe Lioret présente this screening of Je vais bien, ne t’en fais pas.

Réalisateur Philippe Lioret Scénario Philippe Lioret  et Olivier Adam Adapté du roman d’Olivier Adam Producteur Christophe Rossignon (Nord-Ouest production) Acteurs Mélanie Laurent, Kad Merad, Julien Boisselier,  Isabelle Renaud durée 110 min
Parental Guidance

Synopsis
Comme elle rentre de vacances, Lili, 19 ans, apprend par ses parents que Loïc, son frère jumeau, suite à une violente dispute avec son père, a quitté la maison. Loïc ne lui donnant pas de nouvelles, Lili finit par se persuader qu'il lui est arrivé quelque chose. Rongée par le souci, elle perd l’appétit et sa santé décline dangereusement. Elle est hospitalisée, sans résultat, et se laisse mourir, quand finalement arrive une lettre de Loïc. Dans la lettre, il s’excuse de ne pas avoir donné de nouvelles, il explique qu’il a voyagé de ville en ville, trouvant des petits boulots quand il pouvait, et critique violemment son père qu’il tient comme responsable de cette petite vie minable qu’il a quitté à jamais. Lili va mieux, sort de l’hôpital et part à la recherche de son frère. Ce qu'elle va découvrir dépasse l'entendement.

Le film est basé sur le roman Je vais bien, ne t’en fais pas d’Olivier Adam

scene 1scene 2

« Tout est écrit, mais avec une très fine économie de dialogues, un sens consommé du sous-entendu. Et réussir un portrait de jeune fille qui ‘fasse vrai,’ sans caricature ni détails surécrits, est plus subtil qu’il n’y paraît »
 – Télérama - Aurélien Ferenczi

« (...) cette histoire débouche sur un mélange d'intensité et d'émotion qui est le plus beau cadeau que l'on puisse faire à des acteurs et des spectateurs »
 – Le ParisienPierre Vavasseur

« Une délicatesse précieuse. L'interprétation est au diapason »
 – Télé 7 jours Julien Barcilon

Félicitations aux membres de Je vais bien, ne t’en fais pas: Mélanie Laurent, nominée au César 2007 Meilleur jeune espoir féminin, Kad Merad, nominé au César 2007 Meilleur acteur dans un second rôle, Philippe Lioret, nominé au César 2007 Meilleur Réalisateur, au César Meilleur Film  et au César Meilleure Adaptation, Olivier Adam nominé au César 2007 Meilleure Adaptation.

réalisateur/scénariste/soundengineer [need french]
Philippe Lioret

2007 Romans (pre-production)
2005 Tue l’amour (short film)
  Vache qui rit (short film)
2004 L’Equipier
2001 Mademoiselle
  Pas d’histoires! 12 regards sur le racisme au quotidien
1997 Tenue correcte exigée
1995 1, 2, 3, lumières! (short film)
1994 Tombés du ciel
1991 Une époque formidable by Gérard Jugnot
1989 Hiver 54, l’abbé Pierre by Denis Amar
  Romuald et Juliette by Coline Serreau
1987 Beyond therapy by Robert Altman
1985 Palace by Edouard Molinaro

actrice
Mélanie Laurent
Melanie Laurent

2007 Le Tueur by Cédric Anger
2006 Indigènes by Rachid Bouchareb
  Dikkenek by Olivier Van Hoofstadt
2005 De battre mon coeur s’est arrêté by Jacques Audiard
2004 Le Dernier jour by Rodolphe Marconi
  Rice rhapsody by Kenneth Bi
2003 Snowboarders by Olias barco
2002 Embrassez qui vous voudrez by Michel Blanc
2001 Ceci est mon corps by Rodolphe Marconi
1999 Un pont entre deux rives by Gérard Depardieu

acteur/scénariste
Kad Merad

2007 Pur weekend by Olivier Doran
  La Tête de maman by Carine Tardieu
  Je crois que je l’aime by Pierre Jolivet
2006 J’invente rien by Michel Leclerc
  Les Irréductibles by Renaud Bertrand
  Essaye-moi by Pierre-François Martin-Laval
  Un ticket pour l’espace by Eric Lartigau
2005 Iznogoud by Patrick Braoudé
2004 Les Dalton by Philippe Haim
  Les Choristes by Christophe Barratier
  Les Oiseaux du ciel by Eliane de Latour
  Monde extérieur by David Rault
2003 Mais qui a tué Pamela Rose? by Eric Lartigau
  Rien que du bonheur by Denis Parent
  La Beuze by François Desagnat
  Le Pharmacien de garde by Jean Veber
2001 La Grande Vie by Philippe Dajoux
1995 Dialogue au sommet by Xavier Giannoli

acteur
Julien Boisselier

2007 J’veux pas que tu t’en ailles by Bernard Jeanjean
2006 On va s’aimer by Ivan Calbérac
2003 Tout le plaisir est pour moi by Isabelle Broué
  J’me sens pas belle by Bernard Jeanjean
  Clara et moi by Arnaud Viard
  Le Convoyeur by Nicolas Boukhrief
  Trouble by Amaury Voslion (short film)
2002 Nos enfants chéris by Benoît Cohen
2001 Aime ton père by Jacob Berger
  Bloody Mallory by Julien Magnat
2000 Les Acteurs anonymes by Benoît Cohen
  Un jeu d'enfants by Laurent Tuel
  Les Portes de la gloire by Christian Merret-Palmair
  Quand on sera grand by Renaud Cohen
  Le Poisson bleu by Eric Mahé (short film)
  Nationale 7 by Jean-Pierre Sinapi
1999 A découvert by Camille Brottes (short film)
  Azzuro by Denis Rabaglia
  Jean-Michel by Alexandre Zanetti (short film)
1997 Origami by Frédéric Laurent (short film)
1994 Le Requin et la mouette by Philippe Dejean (short film)
1992 La Moitié du chemin by Brigitte Semenec (short film)
  L’Aspirine by Arnaud Femis (short film)

Entretien avec Philippe Lioret (réalisateur)

Simplement humain

Le livre d’Olivier Adam est beaucoup plus noir que le film, mais j’y ai trouvé matière à quelque chose d’humain, simplement, profondément, et aussi la possibilité de mettre en scène des personnages qui pourraient être nos parents, nos frères et nos soeurs.

À travers l’histoire qu’il raconte, Je vais bien, ne t’en fais pas révèle les sentiments extraordinaires de gens simples. Il parle aussi de la difficulté qu’on a tous à se dire qu’on s’aime, par pudeur, timidité ou parfois manque de générosité. Je me rends compte aujourd’hui que tous mes films, chacun à leur façon, ne parlent que de ça. Par ailleurs, derrière le portrait de cette famille, l’histoire d’Olivier vous tient en haleine à la manière d’un thriller et vous révèle finalement une dimension inattendue.

La vraie vie, nos vies, peuvent parfois nous paraître fa­des, mais c’est pourtant là que se nichent les émotions authentiques et, pour peu qu’on arrive à les mettre à jour en s’aidant d’une dramaturgie forte et juste, elles sont le vivier des meilleurs films que j’ai vus. Il ne sert à rien de survitaminer artificiellement le contexte d’un film pour espérer donner le change si les enjeux de départ sont artificiels.

Réunir une famille

J’avais remarqué Mélanie Laurent dans Le Dernier jour de Rodol­phe Marconi où elle était remarquablement juste. Puis je l’ai revue dans De battre mon cœur s’est arrêté de Jacques Audiard, où elle tenait un tout petit rôle mais où elle était lumineuse. Je n’ai pas eu le temps de ren­contrer d’autres comédiennes car elle s’est imposée tout de suite. Dès la première rencontre, j’ai été séduit par son intelligence, sa vivacité et la petite flamme qui brille en elle, et je lui ai donné le scénario. Elle m’a rappelé le soir même pour me dire qu’elle voulait absolument faire le film. Elle m’en a parlé avec beaucoup de sincé­rité, sans flagornerie, elle était même prête à renoncer à un autre projet sur lequel elle était déjà engagée. Et puis elle m’a parlé de Lili avec une telle précision qu’il était évident que le personnage trouvait déjà un véritable écho en elle. La messe était dite, il m’était impossible d’imaginer quelqu’un d’autre. Elle me faisait confiance, alors j’ai décidé de faire de même et de ne pas lui faire passer d’essais. Sur le tournage, pour elle, ça n’a pas été rose tous les jours. Le rôle était difficile, même physi­quement, et j’étais particulièrement exigeant, voir plus... Au bout du compte, ce qu’elle a donné au film est im­pressionnant. C’est une actrice immense, doublée d’une très belle personne.

Kad, c’est une autre histoire. Je ne le connaissais pas, mais c’est l’un des premiers à qui j’ai pensé pour Paul et c’est à la soirée des Césars que je l’ai rencontré pour la première fois. J’ai toujours senti une vraie densité chez lui, celle qu’ont souvent les acteurs qu’on dit « comiques ». Chez Kad, le comique ne prend le dessus que pour masquer la pu­deur. Sur le tournage, il nous faisait rire aux larmes avant le clap où il changeait radicalement pour se fondre dans la peau de Paul... qu’il quittait instantanément après qu’on ait coupé. Un transformiste, en quelque sorte, et d’une précision diabolique quand il est question de faire passer un sentiment dans un regard ou un silence.

Ça faisait un moment que j’avais repéré Julien Boisse­lier. On s’est bien entendu avec Julien. C’est un type qui bosse et qui arrive sur le plateau avec un coeur grand comme ça. Le rêve.

Une fois qu’on a la conviction d’avoir trouvé le bon acteur pour le bon rôle, il faut l’aider à s’approcher au plus près du personnage, puis laisser la place à sa personnalité. Quand je vois le film aujourd’hui avec un peu de recul, je me dis qu’ils sont tous tellement justes et intenses que je leur dois beaucoup. Beaucoup!

 



 
 

 

 


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