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2007
Festival Short Films (March 30 - April 1)
Le Réalisateur Cédric Kahn présente L’Avion, une premiér américaine
Réalisation et scénario Cédric Kahn, Ismael Ferrouhki, Gilles Marchand, Raphaelle Valbrune, Denis Lapière D’après la bande dessinée Charly et Cap’tain Foudre de Magda Séron et Denis Lapière Producteurs Olivier Delbosc, Marc Missonier Production Fidélité Productions, Akkord Film Produktion Acteurs Isabelle Carré, Vincent Lindon, Roméo Botzaris Durée 100 min Tout Public
Synopsis
Le petit Charly est vraiment déçu par son cadeau de Noël. À la place du vélo qu'il espérait tant, son père, Pierre, lui offre un prototype d’avion qu’il a lui-même construit. Quelques jours plus tard, Pierre disparaît tragiquement. C’est alors que la maquette s’anime …
Un lien extraordinaire se noue entre l’enfant et le jouet mystérieux, dont les fascinants pouvoirs finissent par attirer l’attention de Catherine, la maman, et la convoitise d’un chercheur qui travaillait avec Pierre.
Décidé à garder l’ultime cadeau de son père, Charly va vivre une incroyable aventure, sans jamais renoncer à son rêve: revoir son papa encore une fois…
Critiques du film
« Un film fantastique (…) Cédric Kahn a enlevé le superflu. Reste la pureté métaphysique du genre. »
– Vincent Ostria pour L’Humanité
« Unconte lumineux, éclairé par l’interprétation de ses jeunes acteurs. »
– Alain Spira pour Paris Match
« Le pari est gagné haut la main et le cinéaste en profite pour explorer ce qui lui était assez étranger jusqu’ici: l’émotion. »
– Claire Vassé pour Zurban
« Un film dont la simplicité déroutante abrite des zones d’ombres qui donnent à réfléchir et à aimer. »
– Olivier de Bruyn pour Première
réalisateur/scénariste
Cédric Kahn
2006 |
Les Ambitieux by Catherine Corsini |
2005 |
L’Avion by Cédric Kahn |
2004 |
Feux Rouges by Cédric Kahn |
2001 |
Roberto Succo by Cédric Kahn |
1998 |
L’Ennui by Cédric Kahn |
1994 |
Trop de bonheur by Cédric Kahn |
1993 |
Les gens normaux n’ont rien d’exceptionnel by Laurence Ferreira Barbosa |
1991 |
Bar des rails by Cédric Kahn |
1990 |
Les dernières heures du millénaire (short film) |
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Outremer by Brigitte Roüan |
actrice
Isabelle Carré
2005 |
Coeurs by Alain Resnais |
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L’Avion by Cédric Kahn |
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Quatre étoiles by Christian Vincent |
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Entre ses mains by Anne Fontaine |
2004 |
Eros Thérapie by Danièle Dubroux |
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Holy Lola by Bertrand Tavernier |
2003 |
La légende de Parva by Jean Cubaud (voice) |
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Les Sentiments by Noémie Lvovsky |
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Toute une histoire by Jean Rousselot (short film) |
2002 |
Se souvenir des belles choses by Zabou Breitman (César Best Actress) |
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A la folie… pas du tout by Laetitia Colombani |
2001 |
Mercredi, folle journée! by Pascal Thomas |
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Bella ciao by Stéphane Guisti |
2000 |
J’Peux pas dormir… by Guillaume Canet (short film) |
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L’Envol by Steve Suissa |
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Ça ira mieux demain by Jeanne Labrune |
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Le Goût du couscous by Claude Duty (short film) |
1999 |
Superlove by Jean-Claude Janer |
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Les Enfants du Marais by Jean Becker |
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Les Enfants du siècle by Diane Kurys |
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La Bûche by Danièle Thompson |
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De source sûre by Laurent Tirard (short film) |
1998 |
Sentimental Education by C.S. Leigh |
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La Mort du Chinois by Jean-Louis Benoît |
1997 |
La Femme défendue by Philippe Harel |
1996 |
Beaumarchais l’insolent by Edouard Molinaro |
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Les Sœurs Soleil by Jeannot Szwarc |
1995 |
Le Hussard sur le toit by Jean-Paul Rappeneau |
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Belle Époque by Gavin Millar |
1992 |
Beau fixe by Christian Vincent |
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Dober Man by Timothy Southam (short film) |
1991 |
La Reine blanche by Jean-Loup Hubert |
1989 |
Romuald et Juliette by Coline Serreau |
acteur/scénariste
Vincent Lindon
2006 |
Je crois que je l’aime by Pierre Jolivet |
2005 |
L’Avion by Cédric Kahn |
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La Moustache by Emmanuel Carrère |
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Selon Charlie by Nicole Garcia |
2004 |
La Confiance règne by Etienne Chatiliez |
2003 |
Le Coût de la vie by Philippe Le Guay |
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Les Clés de bagnole by Laurent Baffie |
2002 |
Filles Uniques by Pierre Jolivet |
2001 |
Mercredi, folle journée! by Pascal Thomas |
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Le Frère du guerrier by Pierre Jolivet |
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Chaos by Coline Serreau |
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Vendredi soir by Claire Denis |
2000 |
Cyrano by Vincent Lindon (short film) |
1999 |
Pas de scandale by Benoît Jacquot |
1998 |
L’Ecole de la chair by Benoît Jacquot |
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Belle Maman by Gabriel Aghion |
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Ma petite entreprise by Pierre Jolivet |
1997 |
Le Septième ciel by Benoît Jacquot |
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Paparazzi by Alain Berbérian |
1996 |
Fred by Pierre Jolivet |
1995 |
La Belle verte by Coline Serreau |
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Les Victimes by Patrick Grandperret |
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Le Jour du chien by Ricky Tognazzi |
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La Haine by Mathieu Kassovitz |
1993 |
L’Irrésolu by Jean-Pierre Ronssin |
1992 |
La Crise by Coline Serreau |
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Tout ça... pour ça! by Claude Lelouch |
1991 |
La Belle histoire by Claude Lelouch |
1990 |
Gaspard et Robinson by Tony Gatlif |
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Netchaïev est de retour by Jacques Deray |
1989 |
Il y a des jours... et des lunes by Claude Lelouch |
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La Baule-les-Pins by Diane Kurys |
1988 |
L’Etudiante by Claude Pinoteau |
1987 |
Quelques jours avec moi by Claude Sautet |
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Dernier été à Tanger by Alexandre Arcady |
1986 |
Un Homme amoureux by Diane Kurys |
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Yiddish Connection by Paul Boujenah |
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Escort girl by Bob Swaim |
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Prunelles Blues by Jacques Otmezguine |
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Suivez mon regard by Jean Curtelin |
1985 |
Betty Blue by Jean-Jacques Beineix |
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Half moon street by Bob Swaim |
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37º2 le matin by Jean-Jacques Beineix |
1984 |
Parole de flic by José Pinheiro |
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Notre histoire by Bertrand Blier |
1983 |
L’Addition by Denis Amar |
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Le Faucon by Paul Boujenah |
Le film est adapté de la Bande Dessinée Charly et Cap’tain Foudre de Magda Séron et Denis Lapière.
Rencontre avec Cédric Kahn (Réalisation)
Je rêvais depuis très longtemps de faire un film avec un enfant. Je voulais faire un film que mes enfants puissent voir. Ce projet est arrivé au moment idéal pour moi. La proposition m'a immédiatement séduit. Dès les premières pages, j'ai eu le sentiment que cette histoire était pour moi. Tous les thèmes m'étaient chers, le déni de la mort, la fuite du réel, le pouvoir de l'imagination, la recherche du père.
Je voulais que le film s'adresse à la fois aux enfants et aux adultes. Le travail a été considérable pour atteindre une apparente simplicité. Je redoutais que le sujet nous entraîne vers un film trop grave. Je cherchais le point d'équilibre entre légèreté et profondeur. Au final, les enfants ont beaucoup moins de tabous sur la mort que nous. Ils passent très vite sur le drame et voient le film comme une aventure. Pour les adultes, au contraire, le film fonctionne plus comme un mélodrame. Ce film est devenu au fil du travail très important pour moi. Il représentait en même temps un retour vers l'enfance et un rendez-vous avec moi-même. Jusqu'à présent, j'avais fait des films sombres, sur des personnages opaques, impulsifs, prisonniers de leurs contradictions. J’étais très impliqué dans les sujets mais je contournais toujours l'émotion, par pudeur. Là, je savais, au vu de l’histoire, que je ne pourrais pas éviter de m'ouvrir, de montrer mes sentiments. C'est le film le plus cher et le plus compliqué que je n'aie jamais tourné et pourtant par moments j'ai eu l'impression de refaire mon premier film.
Quand j'ai montré le film à mes enfants, j'avais un trac immense. Ils m'ont dit qu'ils l'ont aimé, mais je suis leur père et peut-être qu'ils ont voulu me faire plaisir! On a également montré le film à deux classes d'élèves entre huit et dix ans et pour moi, de voir ces soixante-dix têtes tournées vers l'écran, les entendre rire, frissonner, vivre avec le film, c’était très émouvant.
Catherine par Isabelle Carré
J'ai aimé le fait que ce soit un film pour enfants, une sorte de conte, épuré, sans aucune surcharge. J'ai aussi été sensible à la relation entre la mère et son fils, à la pureté et la simplicité des dialogues et des situations.
Les projets qui touchent à l'enfance me parlent. Mon personnage est une jeune femme à la fois très amoureuse de son mari et très épanouie dans sa maternité. C'est aussi l'histoire d'un enfant qui fuit le chagrin de sa mère. Quand on est petit et que l'on découvre que les adultes ont aussi des faiblesses, des douleurs et qu'ils peuvent pleurer, on est profondément marqué. On a l'impression que le monde s'écroule. Il faut se reconstruire avec cette réalité.
Pour moi, ce film reste une parenthèse lumineuse, humaine, très pure. Ce sont probablement les scènes tournées sur la dune du Pilat qui résument le mieux ma perception du film. Pour ne pas distraire les enfants, il n'y avait qu'une toute petite équipe sur le plateau, ce qui est assez inhabituel. J'ai adoré cette expérience.
Charly par Roméo Botzaris
Un jour, alors que je rentrais de l'école, une dame est venue vers moi dans la rue. Elle m'a regardé et m'a demandé si je voulais bien passer un casting. Au début, je ne savais pas trop. Je n'avais jamais imaginé jouer dans un film et je ne savais même pas comment on les fait! Mes parents ont dit qu'on pouvait toujours aller voir.
Au premier rendez-vous, on m'a demandé de mimer un animal. Tout le monde a été très gentil et je me suis dit que j'aimais bien faire ça. Il y a eu d'autres rendez-vous et j'ai rencontré Cédric. J'ai appris un texte, il m'a demandé de faire semblant d'être triste, d'être étonné, plein de choses. Plus j'allais à ces rendez-vous, plus j'avais envie que ça marche.
C'est Cédric qui a téléphoné. Il m'a dit « C'est toi qui as été choisi, est-ce que tu veux faire le film? » J'ai dit oui! Cédric m'a donné le scénario. J'ai bien aimé l'histoire, Charly aime son père et sa mère comme moi j'aime mes parents. L'idée d'avoir un jouet magique me plaisait bien aussi.
Pour moi, c'était un jeu et c'était vraiment marrant. Ce que j'ai préféré jouer, c'était les poursuites et les scènes d'action. La scène qui m'a le plus plu à tourner est celle où je vole avec l'avion. Je sais maintenant qu'il faut beaucoup de monde et beaucoup de travail pour faire un film. À la fin du tournage, on m'a donné un des avions qui ont servi pour le film. Il est accroché dans ma chambre, un peu comme dans l'histoire, et des fois, le soir, quand je m'endors, je rêve de le voir se mettre à bouger tout seul…
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