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2007
Festival Feature Films (March 30 - April 1)
Nos jours heureux, une avant-premiére nord-américaine
Réalisation et Scénario Eric Toledano et Olivier Nakache Producteurs Nicolas Duval, Bruno Chiche et Thomas Langmann Acteurs Jean-Paul Rouve, Marilou Berry, Omar Sy, Julie Fournier Durée 100 min
Parental guidance
Synopsis
Vincent se souvient de l’époque où il partait comme chaque année encadrer des enfants en colonie de vacances dans le sud-ouest de la France. L’année de ses 25 ans, il avait franchi un cap, c’était lui le directeur… Mais comment gérer au quotidien les rires, les pleurs et les frasques d’un groupe de 80 gamins et 10 animateurs lorsqu’on n’est pas encore un adulte et que l’on n’est plus vraiment un adolescent? En particulier lorsque l’on a des relations fusionnelles et conflictuelles avec son père et que l’on aimerait bien avoir une relation tout court avec Lisa, la plus sexy des animatrices. Une chose est certaine, que l’on soit participant, animateur, ou directeur, on n’est jamais le même après trois semaines de colo. Des souvenirs inoubliables, pour des années charnières.
« Des jours vraiment heureux pour un film épatant de bout en bout »
– Alain Grasset, Le Parisien
réalisation/scénario
Eric Toledano and Olivier Nakache
2006 |
Nos jours heureux |
2005 |
Je préfère qu’on reste amis |
2001 |
Ces jours heureux (short presented at the 10th French Film Festival) |
1998 |
Les Petits souliers (short) |
1995 |
Le Jour et la nuit (short) |
acteur
Jean-Paul Rouve
2007 |
L’Ile aux trésors by Alain Berbérian |
2006 |
La Môme by Olivier Dahan |
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Nos jours heureux by Olivier Nakache and Eric Toledano |
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Le Temps des porte-plumes by Daniel Duval |
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Bunker Paradise by Stefan Liberski |
2005 |
Boudu by Gérard Jugnot |
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Je préfère qu’on reste amis by Olivier Nakache and Eric Toledano |
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Arthur et les Minimoys (voice) by Luc Besson |
2004 |
RRRrrrr!!! by Alain Chabat |
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Podium by Yann Moix |
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Casablanca Driver by Maurice Barthélémy |
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Un long dimanche de fiançailles by Jean-Pierre Jeunet |
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Un petit jeu sans conséquence by Bernard Rapp |
2003 |
Moi, César 10 ans et demi 1m39 by Richard Berry |
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Mais qui a tué Pamela Rose? by Eric Lartigau |
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Les Clefs de la bagnole by Laurent Baffie |
2002 |
Asterix et Obélix: mission Cléopâtre by Alain Chabat |
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Monsieur Batignole by Gérard Jugnot |
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Jojo la frite by Nicolas Cuche |
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Mon Idole by Guillaume Canet |
2001 |
Le Petit Poucet, by Olivier Dahan |
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Tanguy by Etienne Chatiliez |
1999 |
Trafic d’influence by Dominique Farrugia |
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Karnaval by Thomas Vincent |
1998 |
Serial lover by James Huth |
1997 |
Amour déchiré by Yann Piquer (short) |
1996 |
Le Souffleur by Bruno Sauvard and Mickaël Viger (short) |
actrice
Marilou Berry
2006 |
Nos jours heureux by Olivier Nakache and Eric Toledano |
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On ne devrait pas exister by HPG |
2005 |
La Boîte noire by Richard Berry |
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Il était une fois dans l’Oued by Djamel Bensalah |
2004 |
La Première fois que j’ai eu 20 ans by Lorraine Lévy |
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Comme une image by Agnès Jaoui |
1991 |
Ma vie est un enfer by Josiane Balasko |
acteur
Omar Sy
2006 |
Nos jours Heureux by Olivier Nakache and Eric Toledano |
2004 |
Le Carton by Charles Nemes |
2001 |
Le Boulet by Alain Berberian and Frédéric Forestier
Le Raid by Djamel Bensalah Samouraïs by Giordano Gederlini |
2000 |
Asterix et Obelix, Mission Cléopåtre by Alain Chabat |
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La Tour Montparnasse infernale by Charles Nemes |
Entretien avec Eric Toledano, Olivier Nakache et Nicolas Duval
Eric Toledano, coscénariste et coréalisateur du film avec Olivier Nakache,
explique : Pour nous, ce film est vraiment un projet à part. Avec Olivier, nous nous sommes connus dans une association qui s'occupait de faire partir des enfants en vacances, et nous étions passionnés de cinéma. Dès que nous avons tenu une caméra, nous avons d'abord réalisé un court métrage sur une colonie de vacances qui s'appelait Ces Jours Heureux... Quand nous avons commencé à travailler dans le cinéma, nous nous sommes souvenus que beaucoup de ce que nous avions vécu dans les colonies de vacances relevait de la dramaturgie la plus pure. On y trouve des choses tendres, drôles, émouvantes, hilarantes, ainsi que des évolutions dans la trajectoire des personnages comme un film l'exige. Un séjour de trois semaines en colonie de vacances change tous les enfants et tous les animateurs.
Nicolas Duval, producteur: L'histoire ne traite pas seulement du groupe mais de la personnalité de chacun. C'est une des forces de leur traitement. Ils n'ont pas fait un film sur une troupe traitée comme une seule entité mais sur des caractères bien distincts qui composent un ensemble. C'est extrêmement vivant. C'est pour cela que leur sujet m'a attiré et qu'il touche autant de gens. En regardant leur film, on passe un excellent moment mais en plus, on replonge dans ses propres souvenirs d'enfance et de jeunesse.
Olivier Nakache: Ce qui nous intéresse, c'est de faire une comédie ancrée dans la réalité, écrire sur la vie avec humour, sans chercher le gag à tout prix.
DES MILLIERS D'EXPERIENCES POUR UN SOUVENIR
Eric Toledano: Avec notre vécu, nous avions de quoi écrire deux scénarii! Ce film est rempli d'anecdotes réelles qui s'intègrent à l'histoire. Enfants et animateurs sont tous inspirés d'une ou plusieurs personnes que nous avons rencontrées. Beaucoup des personnages existent. En tant qu'enfant, j'ai de bons souvenirs des colonies, mais notre film repose davantage sur le regard des animateurs et la perception qu'ils ont des enfants. S'il y a un personnage central, c'est celui du directeur de la colonie. Autour de lui gravitent des animateurs qui ont tous des personnalités différentes. Nous avons mis dans le film les typologies des enfants dont nous avons conservé le souvenir en tant qu'animateurs.
Olivier Nakache: « Nous étions des gamins chargés d'éduquer d'autres gamins! » L'éducation du jeune par le jeune » comme on disait à l'époque. C'est aussi ce qui donne aux colonies leur côté magique. De ce mélange, de ces rencontres, de ce compte à rebours avant la fin du séjour naissent une réaction unique et des liens qui ne sont possibles que dans ce cas. A la fin d'une colonie, c'est à la vie à la mort. On s'écrit des mots enflammés, de grandes amitiés y naissent. Nous en sommes un bon exemple!
Nicolas Duval: Ce film-là, il n'y avait qu'eux pour pouvoir le faire. Il fallait la connaissance des colonies conjuguée à un talent de cinéma. Ce qu'il y a de surprenant, c'est que malgré le nombre de gens que le sujet concerne, c'est un thème qui n'a pas vraiment été exploré au cinéma.
Olivier Nakache: Nous espérons que les gens vont s'amuser et ressentir, à travers cette comédie, un petit peu de nostalgie, un chemin vers cette part forcément enfouie en nous et qui est si importante!
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