in English
|
horaires
| longs métrages |
courts métrages
|
program
[PDF]
2008
Festival Feature Films (March 28-30)
Le VCU French Film Festival présente l’avant-première américaine de J’aurais voulu être un danseur
Réalisateur Alain Berliner
Scénaristes Alain Berliner, Sonia Bekhor
Producteurs Patrick Quinet, Serge Zeitoun
Avec Vincent Elbaz, Cécile de France, Jean-Pierre Cassel, Circé Lethem, Pierre Cassignard, Jeanne Balibar
Durée 1 h 47 min Tout public
Synopsis
La vie de François Maréchal est paisible et heureuse. Marié à une jeune et jolie femme, il est père d’un petit garçon et vient d’obtenir une promotion dans son boulot (gérant d’une vidéothèque). Tout semble donc aller à merveille dans une existence bien rangée. Jusqu’au jour où, à l’occasion de la sortie DVD du film Singin’ in the rain, François va être happé par le monde merveilleux de la comédie musicale. Très vite sa décision est prise, il veut devenir danseur de claquettes! Tournant le dos à son bonheur tranquille, il va laisser tomber femme, enfant et boulot pour vivre sa soudaine passion dévorante. Danseur médiocre mais persévérant, il finira par exercer son art dans un club de province, qui le mettra face à son passé : son père qu’il croyait mort et qui comme lui, bien des années auparavant, a tout laissé tomber pour les claquettes.
réalisateur/acteur/producteur
Alain Berliner
2002 |
La Sirène rouge de Olivier Mégaton |
1999 |
D’un rêve à l’autre |
1996 |
Ma vie en rose |
1993 |
Rose |
acteur
Vincent Elbaz
2007 |
La Petite Meurtrière de Julie Lipinski |
|
Tel père, telle fille de Olivier de Plas |
2006 |
Paris-Banlieue de Didier Rouget |
|
Teen spirit de Olivier de Plas |
|
Le Dernier Gang de Ariel Zeïtoun |
2005 |
Ma vie en l’air de Rémi Bezançon |
|
D’Artagnan et les trois mousquetaires de Pierre Aknine |
|
Test de Didier Rouget |
2004 |
Le Parfum de la dame en noir de Denis Podalydès |
|
Dans tes rêves de Denis Thybaud |
2002 |
Un monde presque paisible de Michel Deville |
2001 |
Absolument Fabuleux de Gabriel Aghion |
|
Embrassez qui vous voudrez de Michel Blanc |
|
Ni pour ni pour contre (bien au contraire) de Cédric Klapisch |
|
La Parenthèse enchantée de Michel Spinosa |
|
Rue des plaisirs de Patrice Leconte |
|
J’peux pas dormir de Guillaume Canet (short) |
2000 |
Mémoire morte de Jean-Jacques Dumonceau (short) |
1999 |
Peut-être de Cédric Klapisch |
|
Un pur moment de rock ’n roll de Manuel Boursinhac |
|
Quasimodo d’el Paris de Patrick Timsit |
|
Le Sourire du clown de Eric Besnard |
|
Nag la bombe de Jean Louis Milesi |
1998 |
Grève party de Fabien Onteniente |
|
Petits désordres amoureux de Olivier Peray |
|
A tout de suite de Douglas Law |
|
Petits enfers de Edouard Deluc |
|
Suzy vend des sushis sans sursis de Delphine Quentin (short) |
1997 |
Just do it de Frédéric Chèze, Denis Thybaud (short) |
1996 |
Les Randonneurs de Philippe Harel |
|
La Vérité si je mens! de Thomas Gilou |
1995 |
Le Plus bel âge de Didier Haudepin |
|
Enfants de salaud de Tonie Marshall |
1994 |
Le Péril jeune de Cédric Klapisch |
actrice
Cécile de France
2006 |
Mon colonel de Laurent Herbiet |
|
Où est la main de l’homme sans tête? de Stéphane Malandrin, Guillaume Malandrin |
|
Fauteuils d’orchestre de Danièle Thompson |
|
Quand j’étais chanteur de Xavier Giannoli |
|
Mauvaise Foi de Roschdy Zem |
|
C’est la coutume de Roschdy Zem |
|
J’aurais voulu être un danseur de Alain Berliner |
2004 |
Les Poupées russes de Cédric Klapisch |
2003 |
Moi César 10 ans 1/2, 1m 39 de Richard Berry |
|
La Confiance règne de Etienne Chatiliez |
2002 |
Loup! de Zoé Galeron |
|
Haute tension de Alexandre Aja |
|
Regarde-moi (en face) de Marco Nicoletti |
2001 |
A + Pollux de Luc Pagès |
|
L’Art délicat de la séduction de Richard Berry |
|
L’Auberge espagnole de Cédric Klapisch |
|
Irène de Ivan Calbérac |
2000 |
Toutes les nuits de Eugène Green |
|
Le Mariage en papier de Stéphanie Duvivier |
Entretien avec Alain Berliner (réalisateur)
Comment est né ce film?
Le point de départ est un scénario autour de trois histoires parallèles qui finissaient par se croiser. L’une d’entre elles, qui tournait autour d’un secret de famille et de sa répétition à travers les générations me plaisait beaucoup plus que les autres. Noyée parmi les deux autres, je n’arrivais pas à la développer comme j’en avais envie, à moins d’en faire un film de trois heures… j’ai donc choisi de l’isoler et de réécrire un autre scénario à partir de cette base.
Dans des lectures, des histoires que j’avais entendues, j’ai réalisé à quel point, de manière inconsciente, certains mettent leurs pas dans ceux de leurs parents, et font preuve à leur égard d’une loyauté destructrice, recréant de génération en génération les mêmes conduites, les mêmes erreurs.
Avez-vous eu des difficultés particulières pour monter ce projet atypique qui mélange les genres?
Le film est une coproduction luxembourgeoise, belge, française et anglaise. Le nombre de pays coproducteurs montre à quel point ça a été compliqué à monter. Le mélange des genres, mais aussi cette histoire d’un type qui veut devenir danseur, avec tout un aspect psychologique et « psycho généalogique », rendaient le film compliqué à lire pour les décideurs. Ils ne voyaient pas vraiment dans quelle case le ranger.
Le montage du film est très important. On a le sentiment qu’il possède sa propre écriture.
Absolument. Pour moi, il y a trois écritures dans le film. Celle du scénario, celle du tournage et puis la véritable écriture qui est celle du montage. Sur le scénario, tout est permis, vous pouvez rêver. Ensuite sur le tournage, tout est découpé, vous tournez dans le désordre et très franchement, au milieu du tournage il y a toujours un moment où je ne sais plus très bien où j’en suis. Au montage, je dois aller dans le sens de la matière et je réorganise le récit en fonction des éléments dont je dispose, même s’il me faut, bien sûr, suffisamment d’options pour le faire. S’il y a des choses qui ne sont pas totalement telles que je les avais désirées mais qu’elles sont fortes et possèdent leur propre logique, je m’y plie. J’applique un peu une logique de documentaire.
Quelles sont les scènes les plus difficiles à mettre en scène? Celles de comédie musicale ou les moments plus intimes de jeu?
Une chorégraphie, c’est très précis, validée et répétée à l’avance, on a une toute petite latitude. Techniquement, toutes ces scènes de comédie musicale sont compliquées à tourner mais les chefs machinos ont un bon sens du rythme, ils savent précisément à quel moment partir et arriver, d’un endroit à un autre. En revanche, lorsque la tension doit se nouer entre les personnages c’est plus compliqué, surtout qu’ici j’ai fait le choix de dire que la violence n’a pas besoin de cris et de mots extrêmement durs pour s’exprimer. Parfois, une petite phrase ou un simple regard sont beaucoup plus terribles, plus destructeurs. Quand on donne des coups, c’est la preuve qu’on prend encore la peine de se toucher et que l’autre compte toujours un peu, d’une certaine façon. Quand on ne dit rien ou qu’on s’en va avec un simple mot, c’est terrible. Moi, j’appelle ça le pic à glace! C’est glacé et sans appel.
Comment avez-vous travaillé avec Jean-Pierre Cassel et Vincent Elbaz sur les scènes de danse?
Ce sont des numéros qu’ils ont répétés ensemble. Mais Vincent avait beaucoup travaillé seul avec la chorégraphe, en amont du tournage. Dans la scène de l’audition quand il est « Chez pépé », le pas que Jean-Pierre lui fait danser, il lui a suggéré quelques heures seulement avant de tourner. C’est très rare de pouvoir faire ça, Vincent a été vraiment surprenant.
|