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2008
Festival Feature Films (March 28-30)
Le réalisateur français Sam Karmann présente La Vérité ou presque avec l’auteur américain Stephen McCauley et la chanteuse Catherine Olson
Réalisateur Sam Karmann Scénaristes Sam Karmann, Jérôme Beaujour Basé sur le livre True Enough de Stephen McCauley, publié chez Washington Square Press Producteurs Jean-Philippe Andraca, Christian Bérard Avec André Dussollier, Karin Viard, François Cluzet, Sam Karmann Durée 1 h 35 min Tout public
Synopsis
Anne est mariée à Thomas, qui a un faible pour Caroline, la jeune femme de Marc, l’ex-mari d’Anne, elle-même sensible au charme de Vincent, terriblement jalousé par Lucas. Quant à Rose-Marie, elle sait que lorsque le désir sonne, c’est souvent le mensonge qui ouvre la porte.
Alors, la vérité dans tout ça?
C’est qu’on peut aimer pour toujours, mais pas tout le temps, c’est ça la vérité… ou presque.
L’histoire de deux êtres très éloignés l’un de l’autre que les hasards de la vie et du travail vont rapprocher. L’une est une femme mariée, productrice d’une émission télé, en proie à des doutes professionnels et sentimentaux, l’autre un auteur homosexuel de biographies d’artistes plus ou moins oubliés, peinant sur un nouvel ouvrage.
acteur/réalisateur
Sam Karmann
2007 |
Juste une heure de Virginie Peignien |
2006 |
Talents Cannes 2006: Chant prénatal |
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Talents Cannes 2006: Issues de secours |
2005 |
Suzanne de Mona Achache |
2004 |
Casablanca driver de Maurice Barthélemy |
2003 |
A la petite semaine (VCU French Film Festival 12) |
1999 |
Kennedy et moi |
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H.E.C. 99 de Vincent Champagnac |
1998 |
Ça reste entre nous de Martin Lamotte |
1995 |
J’aime beaucoup ce que vous faites de Xavier Giannoli |
1993 |
Cuisine et dépendances de Philippe Muyl |
auteur
Stephen McCauley
2006 |
Alternatives to Sex |
2001 |
True Enough |
1996 |
The Man of the House |
1992 |
The Easy Way Out |
1987 |
The Object of My Affection |
actrice
Catherine Olson
1999 |
Kennedy et moi de Sam Karmann |
acteur
André Dussollier
2007 |
Trois singes de Claus Drexel |
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Mon meilleur ennemi de Kevin Macdonald |
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Le Crime est notre affaire de Pascal Thomas |
2006 |
Ma place au soleil de Éric de Montalier |
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Le Mas des alouettes de Paolo Taviani, Vittorio Taviani |
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Cortex de Nicolas Boukhrief |
2005 |
Lemming de Dominik Moll |
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Mon petit doigt m’a dit de Pascal Thomas |
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Un ticket pour l’espace de Eric Lartigau |
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Ne le dis à personne de Guillaume Canet |
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Cœurs de Alain Resnais |
2004 |
Agents secrets de Frédéric Schoendoerffer |
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Un long dimanche de fiançailles de Jean-Pierre Jeunet |
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36, quai des Orfèvres de Olivier Marchal |
2002 |
Effroyables jardins de Jean Becker (VCU French Film Festival 12) |
2001 |
Tanguy de Etienne Chatiliez |
2000 |
Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain (voix) de Jean-Pierre Jeunet |
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Un crime au paradis de Jean Becker |
1999 |
Les Enfants du marais de Jean Becker |
1997 |
On connaît la chanson de Alain Resnais |
1992 |
Un cœur en hiver de Claude Sautet |
1985 |
Trois hommes et un couffin de Coline Serreau |
actrice
Karin Viard
2007 |
Paris de Cédric Klapisch |
2006 |
Les Ambitieux de Catherine Corsini |
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La Face cachée de Bernard Campan |
2005 |
La Tête de maman de Carine Tardieu |
2004 |
Le Rôle de sa vie de François Favrat (VCU French Film Festival 13) |
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L’Ex-femme de ma vie de Josiane Balasko |
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Le Couperet de Costa-Gavras |
1994 |
La Haine de Mathieu Kassovitz |
1991 |
Délicatessen de Marc Caro, Jean-Pierre Jeunet |
1990 |
Tatie Danielle de Etienne Chatiliez |
acteur
François Cluzet
2007 |
Détrompez-vous de Bruno Dega |
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Paris de Cédric Klapisch |
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En vous remerciant de Frédéric Proust |
2006 |
Ma place au soleil de Éric de Montalier |
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L'Heure d'été de Olivier Assayas |
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Les Liens du sang de Jacques Maillot |
2005 |
Quatre étoiles de Christian Vincent |
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Ne le dis à personne de Guillaume Canet |
2004 |
The Lost Domain (le domaine perdu) de Raoul Ruiz |
2003 |
Je suis un assassin de Thomas Vincent |
1997 |
Rien ne va plus de Claude Chabrol |
1995 |
Le Hussard sur le toit de Jean-Paul Rappeneau |
1993 |
L’Enfer de Claude Chabrol |
1989 |
Trop belle pour toi de Bertrand Blier |
Commentaires de Sam Karmann (acteur/réalisateur)
Certaines répliques sont issues du livre, d’autres pas. Tandis que Jérôme s’occupait de la psychologie, de la dramaturgie du scénario, je travaillais comme un acteur qu’en tout état de cause, je demeure. Je voulais que ce soit écrit, mais ludique, jouable ; le moins de mots possible, pour le plus de sens possible. Et qu’on ressente, quels que soient leurs défauts ou leurs contradictions, l’humanité des personnages, dans laquelle chacun pourrait se reconnaître, élément fondamental à mes yeux.
Je peux aussi emmener certaines situations vers un ton plus porté sur la comédie. Y insuffler une petite dose de cynisme, comme c’est souvent le cas dans la vie. Du coup, personne n’est vraiment gentil ou méchant dans cette histoire. Même mon personnage, a priori irréprochable, a une petite dose de perversité, si on y prête attention. J’aime bien, comme spectateur, qu’on ne me mâche pas le travail. Je préfère décoder, être actif. Comme dans un thriller. Là, il n’y a pas de suspense, quoique… Les informations sont distillées, données à deviner, révélées au détour d’une réplique ou d’un regard.
Entretien avec André Dussollier (acteur)
Comment définiriez-vous votre personnage, qui est le plus honnête d’entre tous?
Vincent est le plus proche de la vérité parce qu’il est passé par des épreuves qu’il a dû affronter plus tôt que les autres. Il le raconte, d’ailleurs, quand il explique qu’il a été obligé, assez jeune, d’avouer son homosexualité dans un environnement défavorable. Du coup, il est le plus authentique, celui qui avance le moins masqué, n’hésitant pas à dire ce qu’il pense. On le sent tranquille, apaisé, au-dessus des émotions, moins vulnérable, et il devient, notamment pour Anne, un révélateur, et pour les autres, un tremplin sur lequel ils peuvent rebondir et le cas échéant, se démasquer. Car la vérité, c’est attractif.
Entretien avec Karin Viard (actrice)
Votre personnage, Anne, apparaît comme une battante, ce qui est la vérité ou presque, vu qu’elle se révèle également perdue. Comment la voyez-vous?
Active, qui mène sa barque, qui a dû se battre pour en arriver là où elle est, qui a dû sacrifier beaucoup de choses pour obtenir cette réussite professionnelle. Et en même temps, elle arrive à un moment de sa vie personnelle difficile. Elle se sent étrangère au sein de sa propre famille, jusque son enfant dont elle est comme dépossédée, avec un mari tellement parfait, qui prend tout en charge, qui en croyant rendre service, tétanise sa femme. D’une manière générale, tous les personnages se révèlent au contact les uns des autres, comme des couleurs qui apparaîtraient progressivement. Ils n’ont rien d’exceptionnel, mais sont confrontés à des situations qui les rendent touchants de vulnérabilité.
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