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2010
Festival Feature Films (March 25-28)
Réalisatrice Héléna Cotinier, directeur de photographie Luis Armando Arteaga avec productrice Annie Miller et régisseur général Isaac Regelson présentent leur documentaire Marching Band
Réalisateurs Claude Miller, Héléna Cotinier, Pierre-Nicolas Durand Producteurs exécutifs Annie Miller, Claude Miller Directeur de photographie Luis Armando Arteaga Ingénieur du son François Favayard, Emmanuel Angrand, Cédric Lionnet Éditeurs Morgane Spacagna, Christina Lack Durée 1 h 35 min Tout public
Synopsis
2008: élection du 44ème Président des Etats-Unis
Au sein de l’université, les fanfares des campus — appelées les Marching Band — offrent, au public qui en raffole, des parades euphorisantes, hautes en couleurs musicales et visuelles. Ce film porté par l’extraordinaire énergie de ces Marching Bands, dresse un portrait de la jeunesse américaine d’aujourd’hui et montre la position de certains étudiants face à une échéance politique qui va sans doute changer leur vie et avec elle, la face du monde.
réalisateur/scénariste/acteur
Claude Miller
2009 |
Je suis heureuse que ma mère soit vivante, avec Nathan Miler |
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Marching Band, avec Héléna Cotinier et Pierre-Nicolas Durand |
2006 |
Un secret |
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Un ami parfait de Francis Girod |
2004 |
La Vie de Michel Muller est plus belle que la vôtre de Michel Muller |
2003 |
La Petite Lili |
2000 |
La Chambre des magiciennes |
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Betty Fisher et autres histoires |
1998 |
La Classe de neige |
1994 |
Le Sourire |
1992 |
L’Accompagnatrice |
1988 |
La Petite Voleuse |
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Notes pour Debussy de Jean-Patrick Lebel |
1985 |
L’Effrontée |
1983 |
Mortelle randonnée |
1981 |
Garde à vue |
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Plein sud (screenwriter et acteur) de Luc Béraud |
1977 |
Dites-lui que je l’aime |
1976 |
La Meilleure façon de marcher |
1970 |
L’Enfant Sauvage de François Truffaut |
Entretien avec Claude Miller et Héléna Cotinier
Comment est né ce projet ?
Miller: L’envie est née en voyant Block Party de Michel Gondry, documentaire sur un concert qui s’est donné à New York, où l’on voyait notamment un marching band. Je me suis rendu compte à quel point j’aimais cette tradition des marching bands. Mais je me disais en même temps que ce n’était pas vraiment un sujet de film. Quand la campagne pour les élections présidentielles américaines a commencé, j’ai eu l’idée de donner la parole à ces jeunes gens composant les marching bands et de leur demander de se positionner par rapport à cet événement qu’ils étaient en train de vivre. On a donc décidé d’entamer le tournage trois mois avant les élections et d’accompagner les jeunes jusqu’au jour J.
Pourquoi avez-vous décidé de tourner dans le Sud des Etats-Unis ?
Miller: On a dû prendre une décision très rapidement quand on a su qu’on avait la possibilité de tourner. Du coup, j’ai fait appel à mes amis professeurs d’université en Virginie, Françoise et Peter Kirkpatrick, qui nous ont ouvert des portes à University of Virginia et Virginia State University. Ce sont donc les circonstances qui nous ont amenés là, mais ces deux universités se sont avérées exemplaires par rapport à notre sujet.
La caméra semble se fondre totalement parmi les étudiants et se faire oublier…
Miller: Je pense que l’un de nos atouts était la jeunesse de mes deux coréalisateurs et de notre opérateur qui ont été très vite adoptés.
Cotinier: Ce qui nous a aussi aidés, c’est qu’à UVA on a accompagné les membres de l’orchestre qui avaient une semaine de « band camp, » au cours de laquelle ils se réunissent pour répéter de manière intensive. On était donc avec eux 24 heures sur 24, ce qui nous a permis de nous faire accepter dans la bonne humeur. On en a alors profité pour filmer les répétitions sur le practice field, où la caméra était au coeur du marching band. Il s’est alors créé une vraie confiance entre nous : ils ont vu qu’on était respectueux de leur travail et eux étaient respectueux du nôtre.
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