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2010
Festival Feature Films (March 25-28)
Réalisateur et scéariste Pierre-William Glenn, productrice Magali Potier avec actrices Lucine Sanchez et Amélie Demoulin présentent Portrait de groupe avec enfants et motocyclette
Réalisateur Pierre-William Glenn Scénaristes Pierre-William Glenn Producteur et distributeurLes Films du Phoenix Avec Pierre Guyonnet, Nicolas Dussauge, Amélie Demoulin, Lucine Sanchez, Martin Bellabois, Hugues et Jules Fougeaud, Thibault Gourin, Hugo Monamy, Corentin Accigliaro, Roméo Pageot, Rémi Guyot, Jules et Simon Danilo, Robin Anne, William Wallart, Hugo Casadessus Avec la participation de Giacomo Agostini, Rosine Rougerie Durée 1 h 31 min Tout public
Festival de Cannes 2009
Sélection officielle
Synopsis
Pierre-William Glenn bien connu pour son Cheval de fer, réalise avec ce film l’œuvre de sa vie.
Les rêves de ces enfants motocyclistes servent de fil conducteur à un déroulé de toutes les passions de Pierre-William Glenn : la course moto et tous les grands champions du Continental Circus, les plus grands acteurs du cinéma français et américain, les Indiens… Audrey Hepburn, Clint Eastwood, Marlo Brando… au même titre que les grands pilotes de moto disparus comme Mike Hailwood, Michel Rougerie, Patrick Pons… se réincarnent aux yeux de Glenndans la passion de ces enfants pilotes. Et si c’était cela l’éternité des stars ?
Un film documentaire passionnant sur la vitesse, la vie, le danger, la jeunesse, la moto… superbement filmé !
A noter, les interviews de plusieurs champions comme Giacomo Agostini, de Christophe Guyot où encore de Nicolas Dussauge… sur leurs expériences et leur passion de la course moto, ainsi que des extraits de films des grandes stars du cinéma américain.
réalisateur/scénariste
Pierre-William Glenn
2009 |
Portrait de groupe avec enfants et motocyclettes |
1993 |
23 Heures 58 |
1987 |
Terminus |
1985 |
Les Enragés |
1974 |
Le Cheval de fer |
filmographie choisie
directeur de la photographie
2004 |
Un fil à la patte de Michelle Deville |
2003 |
Cette femme-là de Guillaume Nicloux
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2002 |
11’09”01 de Claude Lelouch |
2001 |
And Now … Ladies and Gentlemen de Claude Lelouch |
1998 |
Fait d’hiver de Robert Enrico |
1997 |
Hasards ou coïncidences de Claude Lelouch |
1996 |
Mon père avait raison de Roger Vadim |
1995 |
Sensuelle solitude de Nils Tavernier |
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La Nouvelle Tribu de Roger Vadim |
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L’Enfant sage de Fabrice Cazeneuve |
1993 |
Le Fou amoureux de Roger Vadim |
1991 |
L’Affût de Yannick Bellon |
1990 |
Captive in the Land de John Berry |
1989 |
L’Orchestre rouge de Jacques Rouffio |
1988 |
Sans espoir de retour de Samuel Fuller |
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Les Enfants du désordre de Yannick Bellon |
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Une Saison blanche et sèche de Euzhan Palcy |
1983 |
La Crime de Philippe Labro |
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Ronde de nuit de Jean-Claude Missiaen |
1982 |
Tir groupé de Jean-Claude Missiaen |
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Le Prix du danger de Yves Boisset |
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Mississippi Blues de Bertrand Tavernier |
1981 |
Coup de torchon de Bertrand Tavernier |
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Le Choix des armes de Alain Corneau |
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Espion lève-toi de Yves Boisset |
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L’Etoile du Nord de Pierre Granier-Deferre |
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Le Choc de Robin Davis |
1980 |
Une semaine de vacances de Bertrand Tavernier |
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Allons z’enfants de Yves Boisset |
1979 |
Loulou de Maurice Pialat |
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Extérieur nuit de Jacques Bral |
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La Mort en direct de Bertrand Tavernier |
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L’Entourloupe de Gérard Pirès |
1978 |
Passe ton bac d’abord de Maurice Pialat |
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I love you de George Roy Hill |
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Série noire de Alain Corneau |
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Avalanche de Corey Allen |
1977 |
La Menace de Alain Corneau |
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L’Amour violé de Yannick Bellon |
1976 |
Comme un boomerang de José Giovanni |
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Portrait de groupe avec dame de Alexandr Petrovic |
1975 |
Le Voyage de noces de Nadine Trintignant |
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L’Argent de poche de François Truffaut |
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Le Juge et l’assassin de Bertrand Tavernier |
1974 |
Que la fête commence de Bertrand Tavernier |
1973 |
La Femme de Jean de Yannick Bellon |
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L’Horloger de Saint-Paul de Bertrand Tavernier |
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France société anonyme de Alain Corneau |
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La Jeune Fille assassinée de Roger Vadim |
1972 |
Une Belle Fille comme moi de François Truffaut |
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La Nuit américaine de François Truffaut |
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État de siège de Costa-Gavras |
1971 |
L’Escadron Volopuk de René Gilson |
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Où est passé Tom? de José Giovanni |
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Les Yeux fermés de Joël Santoni |
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Cousin Jules de Dominique Benilchetti |
1970 |
Un aller simple de José Giovanni |
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Guitare au poing de Daniel Szuster |
1969 |
Camarades de Marin Karmitz |
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Wheels of Ashes de Peter Goldman |
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On n’arrête pas le printemps de René Gilson |
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Out one de Jacques Rivette |
cadreur
1977 |
Les Routes du sud de Joseph Losey |
1975 |
Monsieur Klein de Joseph Losey |
Entretien avec le réalisateur Pierre-William Glenn
Tiré de Motomag: www.motomag.com/DVD-Portrait-de-groupe-avec.html.
Hier tu t’intéressais aux pilotes stars. Aujourd’hui, tu filmes de jeunes anonymes. Que nous vaut ce revirement ?
J’avais depuis trois ans l’idée d’une comédie présentant une petite fille forcée de jouer du piano, mais qui voulait devenir championne de moto. En faisant mes recherches, j’ai rencontré Lucine, qui vivait exactement cette situation, puis Amélie…
C’était un excellent support pour livrer mes visions sur le temps, la peur et les Indiens ! Une forme de voyage initiatique, où je livrerais ma vision du cinéma, de la moto et des acteurs qui, comme les pilotes, ne meurent jamais.
Propos de Bertrand Tavernier sur Pierre-William Glenn
Je n’ai jamais oublié ma première rencontre avec Pierre-William Glenn. Il était venu me demander de parrainer son mémoire de fin d’études, Psychanalyse et freudisme dans la série B américaine. Un excellent travail qui dénotait une connaissance approfondie, vivante, un amour du cinéma.
Amour du cinéma qui n’a jamais faibli. Qui nourrissait sa vie, ses conversations, son travail sans que cela devienne des références fétichistes qu’il fallait reproduire ou copier. Il y puisait, nous y puisions une énergie qui nous permettait d’affronter, de résoudre bien des problèmes. Avec cet amour, il franchissait des montagnes, il dynamisait toute l’équipe.
Tout au long des films que nous avons faits ensemble de Coup de Torchon et Une semaine de vacances, nous discutions passionnément durant et surtout après le tournage des effets de la liste noire sur la carrière de John Berry ou Losey. Des derniers Robert Aldrich, de François Truffaut et de Ricardo Freda, de l’utilisation des longues focales chez Sam Peckinpah. Une autre des passions de Willy (en plus des mathématiques, du karaté, de la lecture et de la politique), c’était la moto. Et aussi la voiture. J’ai éprouvé de grands moments de frousse, à ses côtés, quand il vrombissait dans les virages tortueux des cols ardéchois durant le Le Juge et l’assassin. Moto qui avait déjà inspiré un beau documentaire à Willy Glenn, Le Cheval de fer. Fascination donc pour tout ce qui bouge. Pour la vitesse. Pour son ivresse, son utilité, ses dangers. Comme si aller le plus vite possible d’un point à un autre, c’était l’essence même du cinéma. Aller d’un plan à l’autre, d’une scène à l’autre, d’une idée à l’autre en véhiculant avec soi des milliers, des millions de voyageurs. Sans déraper, sans chuter, sans s’égarer. Comme si la notion de temps, de trajet, de destination était au cœur de la mise en scène. Au cœur du cinéma.
Je pensais à tout cela après avoir vu le film de Pierre-William Glenn qui parle de tout cela, avec pudeur et délicatesse. Et cela me faisait chaud au cœur. Il n’avait pas changé. |