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2010
Festival Feature Films (March 25-28)
Réalisateur Yves Hanchar présente Sans rancune !
Réalisateur Yves Hanchar Scénaristes Yves Hanchar Avec Thierry Lhermitte, Milan Mauger, Marianne Basier, Benoit Cauden, Christian Crahay, Benoit Van Dorsiaer, Alexandra Vandernoot, John Flanders, Bernard Eylenbosch Durée 1 h 44 min Tout public
Synopsis
1955 – Un internat en Belgique.
Laurent Matagne (17 ans), croit discerner sous l’identité de son professeur de français surnommé « Vapeur », son père disparu lors d’un raid aérien pendant la guerre de 1940. Vapeur est excentrique, mystérieux, inquiétant, brillant et il communique vite à Laurent sa passion pour la littérature, au point de susciter chez lui une vocation d’écrivain. Matagne et son ami Boulette décident de mener l’enquête. Alors qu’ils échafaudent un plan pour confondre Vapeur, Matagne s’attèle à son premier roman.
réalisateur/scénariste
Yves Hanchar
2009 |
Sans rancune! |
2001 |
Slogans |
2000 |
En vacances |
1994 |
La partie d’échecs |
1992 |
8 en jeu |
acteur
Thierry Lhermitte
filmographie choisie
2009 |
Sans rancune! de Yves Hanchar |
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Thelma, Louise et Chantal de Benoît Pétré |
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Gigola de Laure Charpentier |
2008 |
Le Siffleur de Philippe Lefèbvre |
2007 |
La Clef de Guillaume Nicloux |
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Notre univers impitoyable de Léa Fazer |
2005 |
Les Bronzés 3: Amis pour la vie de Patrice Leconte |
2004 |
Qui perd gagne! de Laurent Bénégui |
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L’Ex-femme de ma vie de Josiane Balasko |
2003 |
Le Divorce de James Ivory |
2002 |
And Now … Ladies and Gentlemen de Claude Lelouch |
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Effroyables Jardins de Jean Becker |
2000 |
Deuxième vie de Patrick Braoudé |
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Le Prince du Pacifique de Alain Corneau |
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Le Placard de Francis Veber |
1998 |
Le Dîner de cons de Francis Veber |
1997 |
Quatre garçons pleins d’avenir de Jean-Paul Lilienfeld |
1994 |
Grosse fatigue de Michel Blanc |
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Un Indien dans la ville de Hervé Palud |
1992 |
Le Zèbre de Jean Poiret |
1991 |
La Totale de Claude Zidi |
1990 |
Les Mille et une nuits de Philippe de Broca |
1986 |
Nuit d’ivresse de Bernard Nauer |
1982 |
Le Père Noël est une ordure de Jean-Marie Poiré |
1979 |
Les Bronzés font du ski de Patrice Leconte |
1978 |
Les Bronzés de Patrice Leconte |
1976 |
Que la fête commence de Bertrand Tavernier |
1974 |
Les Valseuses de Bertrand Blier |
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acteur
Milan Mauger
2009 |
Sans rancune! de Yves Hanchar |
2007 |
Les Yeux bandés de Thomas Lilti |
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Musée haut musée bas de Jean-Michel Ribes |
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Entretien avec le réalisateur Yves Hanchar
Sans Rancune! est certes une fiction, mais entretient un fort lien avec mon adolescence, dont j’ai déformé, en quelque sorte, un fantasme et peut-être aussi celui de mon grand-père...
Mon grand-père disparu à la guerre, le sentiment urgent qu’il me fallait à tout prix sortir de l’adolescence et faire quelque chose de ma vie, ma difficulté, comme chacun, à savoir quoi faire et comment, un prof de français génial, la recherche d’un modèle, sont les éléments qui m’ont aidé à construire l’intrigue du film. « Un jeune étudiant croit voir sous les traits de son professeur de français, surnommé « Vapeur, » son père disparu à la guerre.… »
À travers cette comédie, j’ai cherché à rendre la complexité des départs dans l’existence: nous balançons toute notre vie entre de bonnes et mauvaises intuitions, de bonnes ou mauvaises aspirations, entre le rire et les larmes… nous vivons.
Entretien avec Thierry Lhermitte
Pourquoi avez-vous choisi de jouer dans le film Sans Rancune! ?
Cette histoire était extrêmement bien écrite, originale, intrigante. J’ai lu le scénario avec un intérêt soutenu jusqu’à la dernière page. La complexité de mon personnage, ce prof de français surnommé « Vapeur, » les questions que l’on se pose sur sa véritable identité renforcent l’intrigue. Là, je peux vous dire que j’avais un vrai plaisir à tourner les pages du scénario, ce qui n’est pas toujours le cas! Il y a dans Sans Rancune! des parfums de films qui m’ont bien plu, Le Cercle des poètes disparus, Les Choristes, Entre les Murs…
Sans Rancune! aborde différents thèmes à travers un récit d’apprentissage, la quête d’un père par un adolescent, l’émergence d’une vocation, la transmission d’une passion entre un homme et un jeune homme. En quoi ces thèmes vous ont-ils touché ?
Tout simplement parce que ce sont des thèmes qui touchent tout le monde. Il y a aussi cette réflexion entre la vie réelle et la vie inventée, entre la réalité et l’écriture. Est-ce que l’imagination, la création vaut plus que la vie ? Le point important dans ce film, qui ajoute à la crédibilité du sujet et à l’émotion du spectateur, est que le réalisateur a vécu une situation quasiment identique à celle de mon personnage. Et le plus étonnant, c’est qu’il a appris cela après avoir écrit le scénario!
Vapeur, votre personnage, est un curieux professeur de français aux méthodes peu orthodoxes!
Un personnage pittoresque en effet. Un professeur comme on en rêve éventuellement.
Comment souhaitiez-vous aborder ce rôle ?
Le personnage était tellement bien écrit que je n’ai pas cherché à apporter des effets extérieurs. J’essaie de me pénétrer du personnage en lisant et relisant inlassablement les dialogues, jusqu’à ce qu’il y ait quelque chose qui se dégage et me guide. Je dis le texte en entier une fois par jour pendant un mois et demi, à haute voix, grammaticalement, sujet-verbe-complément. Au bout d’un moment, quand vous l’avez dit 300 fois, le texte devient vos mots, vous n’y pensez plus. Là, on voit très vite que l’on a affaire à un homme qui a un certain bagout, un charmeur, il s’amuse avec ses élèves tout en étant autoritaire. Le piège à éviter quand on a un personnage aussi haut en couleur est de se laisser embarquer dans un manque de vérité. Vapeur est un genre de type qui fait son cinéma tout le temps, il joue, il ment… Donc il faut faire attention, le spectateur ne doit pas uniquement entendre sa musique. C’est la vérité du personnage qu’il vient chercher… même s’il remue beaucoup d’air.
Quelles sont les qualités d’Yves Hanchar ?
Il vous emmène dans le monde un peu particulier de son imagination. Les thèmes de chacun de ses films sont très originaux. Il y a dans le film cette citation de Radiguet, qui finalement pourrait très bien le définir, « L’original est celui qui essaie de faire comme tout le monde et qui n’y arrive pas. »
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