in English
|
horaires
| longs métrages |
courts métrages
| program [PDF]
2010
Festival Feature Films (March 25-28)
Réalisateur Stijn Coninx présente Sœur Sourire
Réalisateur Stijn Coninx Scénaristes Stijn Coninx, Ariane Fert, Chris Vander Stappen Basé sur la vie de Jeannine Deckers, Soeur Sourire Avec Cécile De France, Sandrine Blancke, Jan Decleir, Johan Leysen, Chris Lomme, Jo Deseure, Marie Kremer, Filip Peeters, Christelle Cornil, Tsilla Chelton Durée 2 h +13 ans
Synopsis
La fin des années 50… Environs de Bruxelles.
Comme tous les jeunes gens de son époque, Jeannine Deckers a soif de liberté et de découverte. Il n’est pas question de se résigner aux choix que ses parents ont fait pour elle : choisir un mari et reprendre la boulangerie familiale. Elle aspire à une autre vie. Partir. Aller vers les autres. D’abord tentée par des études de dessin, elle entre au couvent. Jeannine découvre qu’être une Dominicaine est une vocation difficile. Il faut renoncer à soi et surtout à la musique. Cela, elle n’y est pas prête. Malgré l’incompréhension des autres soeurs mais avec la bienveillance de la mère supérieure elle va tenir bon et composer un tube « Dominique ». Pour le grand public du monde entier, Jeannine va devenir « Soeur Sourire ».
Elle va connaître la gloire et vendre des millions d’exemplaires de ses disques. Son succès sera comparé à celui d’Elvis Presley.
Le film raconte l’histoire singulière et bouleversante de cette jeune fille qui n’a jamais renoncé.
réalisateur/scénariste
Stijn Coninx
filmographie choisie
2009 |
Sœur Sourire |
2007 |
To Walk Again |
2005 |
De kavijaks (TV mini-séries) |
2004 |
Visions of Europe (segment “Self-Portrait”) |
2003 |
Vander dan de maan |
2002 |
Nefast voor de feestvreugde 3 (TV) |
2001 |
Nefast voor de feestvreugde 2 (TV) |
2000 |
Nefast voor de feestvreugde (TV) |
1999 |
Het peulengaleis (TV séries) |
1998 |
When the Light Comes |
1994 |
Daens (Prix Joseph Plateau, Meilleure Réalisateur 1994) |
actrice
Cécile De France
filmographie choisie
2010 |
Les Gardiens de l’ordre de Nicolas Boukhrief |
2009 |
Sœur Sourire de Stijn Coninx |
|
Où est la main de l’homme sans tête des Guillaume Malandrin et Stéphane Malandrin |
2008 |
D’une vie à l’autre de Alice Mitterrand |
|
L’Instinct de mort de Jean-François Richet |
2007 |
Un secret de Claude Miller |
|
J’aurais voulu être un danseur de Alain Berliner |
|
Blanche Neige, la suite de Picha (voice) |
2006 |
Mauvaise foi de Roschdy Zem |
|
Mon colonel de Laurent Herbiet |
|
Quand j’etais chanteur de Xavier Giannoli |
|
Fauteuils d’orchestre de Danièle Thompson |
2005 |
Les Poupées russes de Cédric Klapisch |
2004 |
La Confiance règne de Étienne Chatiliez |
|
Around the World in 80 Days de Frank Coraci |
2003 |
Haute tension de Alexandre Aja |
|
Moi, César, 10 ans 1/2, 1m39 de Richard Berry |
|
La Nuit du 6 au 7 de Patrice Bauduinet |
2002 |
A+ Pollux de Luc Pagès |
|
Irène de Ivan Calbérac |
|
L’Auberge espagnole de Cédric Klapisch |
accomplissements
2006
|
César de la meilleure actrice dans un second rôle pour Les Poupées russes de Cédric Klapisch |
2003
|
César du meilleur espoir féminin pour L’Auberge espagnole de Cédric Klapisch |
|
Lumière du meilleur jeune espoir féminin pour L’Auberge espagnole de Cédric Klapisch |
actrice
Sandrine Blancke
filmographie choisie
2009 |
Montparnasse de Mikhael Hers |
|
Soeur Sourire de Stijn Coninx |
2008 |
Les Vacances de Clémence de Michel Andrieu (TV) |
2006 |
Noire d’encre de Olivier van Malderghem |
2005 |
L’Enfant de personne de Michaël Perrotta |
|
Retraite de François Pirot |
|
Antoine et Elsa de Mikhail Bouchler |
2003 |
L’Autre de Benoît Mariage |
|
L’Aubaine (TV séries) de Aline Issermann |
2001 |
Regarde-moi de Frédéric Sojcher |
2000 |
LaChambre obscure de Marie-Christine Questerbert |
|
Les Filles ne savent pas nager de Anne-Sophie Birot |
1999 |
Sam de Yves Boisset |
1995 |
La Fête des pères (TV séries) de Jean-Daniel Verhaeghe |
1993
|
Le Fils du requin de Agnès Merlet (Prix Joseph Plateau, Meilleure Actrice 1993) |
|
L’Ombre du doute de Aline Issermann |
1992 |
Le Retour de Casanova de Edouard Niermans |
1991 |
Toto le héros de Jaco van Dormael |
acteur
Jan Decleir
filmographie choisie
2009 |
Les Barons de Nabil Ben Yadir |
|
Ob ihr wollt oder nich! de Ben Verbong |
|
Sœur Sourire de Stijn Coninx |
|
Limo de Guy Goossens |
2008 |
Loft de Erik Van Looy |
2007 |
Waar is het paard van Sinterklaas de Mischa Kamp |
|
Paparazzo (TV) de Stephan Wagner |
|
Man zkt vrouw de Miel Van Hoogenbemt (Prix Golden Reel – Meilleur Acteur 2008) |
|
Firmin de Dominique Deruddere |
|
Wolfsbergen de Nanouk Leopold |
|
Blind de Tamar van den Dop |
2006 |
Kruistocht in spijkerbroek de Ben Sombogaart |
2005 |
Het paard van Sinterklaas de Mischa Kamp |
|
Verlengd weekend de Hans Herbots |
|
Een ander zijn geluk de Fien Troch |
|
Off Screen de Pieter Kuijpers (Festival de Montréal – Meilleur Acteur 2005) |
2004 |
De kus de Hilde Van Mieghem |
|
Edelweißpiraten de Niko von Glasgow |
2003 |
De passievrucht de Maarten Treurniet |
|
L’Autre de Benoît Mariage |
|
De zaak Alzheimer de Erik Van Looy (Prix Joseph Plateau, Meilleure Acteur 2004) |
|
Till Eulenspiegel de Eberhard Junkersdorf |
Entretien avec Stijn Coninx (réalisateur/scénariste)
Comment avez-vous eu l’idée de consacrer un film à Soeur Sourire, alias Jeannine Deckers ?
Il y a une quinzaine d’années, deux scénaristes, Luc Maddelein et Leen van den Berg, m’ont proposé de tourner une biographie filmée de Jeannine Deckers. Mais j’ai refusé parce que le scenario s’attachait essentiellement à ses problèmes avec le fisc et à la période de sa vie où elle a connu la misère: cela ne m’intéressait pas vraiment. Quelques années plus tard, le producteur Jan van Raemdonck m’a soumis ce même projet: lorsque je lui ai expliqué que je le connaissais, et que je n’étais pas intéressé, il m’a demandé de rencontrer une comédienne — Cécile de France — qui, selon lui, serait parfaite dans le rôle de Soeur Sourire. En outre, a-t-il ajouté, il était d’accord pour que je modifie le scénario.
Vous avez accepté sa proposition ?
Après avoir rencontré Cécile, qui m’a totalement convaincu, j’ai travaillé avec Chris Vander Stappen, puis avec Ariane Fert sur un nouveau scénario. Pour moi, un film d’époque n’a de sens que s’il a une résonance avec l’actualité. Il fallait donc que tous les spectateurs — et surtout les plus jeunes — puissent se reconnaître dans cette histoire. A mes yeux, ce qu’il y a de plus intéressant chez Jeannine Deckers, c’est le besoin d’amour. Car au fond, il s’agit d’une jeune femme qui veut désespérément être aimée par ses parents et qui, n’ayant pas gagné leur amour, est désemparée face au sentiment amoureux. C’est le sujet principal du film.
Entretien avec Cécile de France (actrice)
Quel est votre regard sur le personnage de Sœur Sourire ?
Pour moi, c’est d’abord une rebelle, une insoumise qui dépassait les limites autorisées par son statut. Elle a aussi voulu donner une image plus humaine de l’Eglise. Par ses chansons, elle a sincèrement cru qu’elle pourrait rapprocher les jeunes de la religion catholique. Mais c’est aussi une femme qui s’est intéressée à la réalite sociale de son époque et aux gens les plus modestes: c’est pour cela qu’elle aurait voulu que l’Eglise soit au service de l’humanité.
Quelle est la facette de sa personnalité qui vous a le plus intéressée ?
C’était une emmerdeuse! Une vraie tête de bois… C’était une très grande égoïste avec un « moi » surdimensionné. Elle refusait toute marque d’autorité, qu’il s’agisse de sa mère, de ses supérieures au couvent ou des règles de la vie en société.
Jeannine Deckers a aussi sa part d’ombre…
Oui, elle a une agressivité refoulée et une brutalité sauvage. D’ailleurs sur le tournage j’ai proposé des choses physiquement violentes que Stijn a souvent acceptées. Dans le fond, je crois que c’était une grande adolescente instable et bourrue qui n’est jamais devenue adulte et n’a jamais pu affronter la réalité de la vie.
Vous vous êtes entraînée à la guitare et au chant ?
Pendant cinq mois. Mais c’est surtout la guitare qui m’a donné du mal: c’est vraiment grâce à Bruno Pilloix que j’ai réussi à surmonter mes angoisses sur le tournage.
|