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2010
Festival Feature Films (March 25-28)
Acteur Firat Ayverdi présente Welcome
Réalisateur Philippe Lioret Scénaristes Philippe Lioret, Olivier Adam, Emmanuel Courcol Avec Vincent Lindon, Firat Ayverdi, Audrey Dana, Thierry Godard Durée 1 h 55 min Tout public
Synopsis
Pour impressionner et reconquérir sa femme, Simon, maître nageur à la piscine de Calais, prend le risque d’aider en secret un jeune réfugié kurde qui veut traverser la Manche à la nage.
réalisatrice/scénariste
Philippe Lioret
2008 |
Welcome |
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Lignes de front de Jean-Christophe Klotz |
2005 |
Je vais bien ne t’en fais pas |
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Vache qui rit |
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Tue l’amour |
2003 |
L’Équipier |
2000 |
Mademoiselle |
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Pas d’histoire |
1996 |
Tenue correcte exigée |
1995 |
1, 2, 3 Lumières |
1993 |
Tombés du ciel |
accomplissements
2010 |
Meilleur film pour Welcome, Les Lumières |
2009
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Prix du meilleur réalisateur pour Welcome, Festival International du Film de Durban |
acteur
Vincent Lindon
2009 |
Mademoiselle Chambon de Stéphane Brizé |
2008 |
Welcome de Philippe Lioret |
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Pour elle de Fred Cavayé |
2007 |
Ceux qui restent de Anne Le Ny |
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Mes amis, mes amours de Lorraine Lévy |
2006 |
Je crois que je l’aime de Pierre Jolivet |
2005 |
La Moustache de Emmanuel Carrère |
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Selon Charlie de Nicole Garcia |
2004 |
L’Avion de Cédric Kahn |
2003 |
La Confiance règne de Étienne Chatiliez |
2002 |
Le Coût de la vie de Philippe Le Guay |
2001 |
Mercredi folle journée! de Pascal Thomas |
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Chaos de Coline Serreau |
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Vendredi soir de Claire Denis |
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Le Frère du guerrier de Pierre Jolivet |
1999 |
Belle maman de Gabriel Aghion |
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Ma petite entreprise de Pierre Jolivet |
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Pas de scandale de Benoit Jacquot |
1998 |
L’École de la chair de Benoit Jacquot |
1997 |
Le Septième Ciel de Benoit Jacquot |
1996 |
La Belle Verte de Coline Serreau |
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Le Jour du chien de Ricky Tognazzi |
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Les Victimes de Patrick Grandperret |
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Fred de Pierre Jolivet |
1994 |
L’Irrésolu de Jean-Pierre Ronssin |
1993 |
Tout ça… pour ça! de Claude Lelouch |
1992 |
La Belle Histoire de Claude Lelouch |
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La Crise de Coline Serreau |
1991 |
Netchaiev est de retour de Jacques Deray |
1990 |
Il y a des jours… et des lunes de Claude Lelouch |
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La Baule les Pins de Diane Kurys |
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Gaspard et Robinson de Tony Gatlif |
1988 |
Quelques jours avec moi de Claude Sautet |
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L’Étudiante de Claude Pinoteau |
1987 |
Un homme amoureux de Diane Kurys |
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Dernier été à Tanger de Alexandre Arcady |
1986 |
37°2 le matin de Jean-Jacques Beineix |
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Yiddish connection de Paul Boujenah |
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Prunelle blues de Jacques Otmezguine |
1985 |
Parole de flic de Jose Pinheiro |
1984 |
Notre histoire de Bertrand Blier |
1983 |
Le Faucon de Paul Boujenah |
acteur/scénariste
1998 |
Paparazzi de Alain Berberian |
réalisatrice/scénariste
acteur
Firat Ayverdi
2008
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Welcome de Philippe Lioret (Festival du film international de Durban – Meilleur Acteur 2009) |
actrice
Audrey Dana
2009 |
Le Bruit des glaçons de Bertrand Blier |
2008 |
Welcome de Philippe Lioret |
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La Différence, c’est que c’est pas pareil de Pascal Laëthier |
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Ah! La libido de Michèle Rosier |
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Tellement proche des Eric Toledano et Olivier Nakache |
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Second Souffle de Varante Soudjian |
2007 |
Ce soir je dors chez toi de Olivier Baroux |
2006 |
Nos amis les Terriens de Bernard Werber |
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Roman de gare de Claude Lelouch |
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Amélie’s Matrix de Clément Tonelli |
Entretien avec le réalisateur Philippe Lioret
Comment est né le projet de Welcome ?
D’abord de l’envie énorme de faire un film sur ce sujet-là et pas sur un autre. Sur ces types qui, fuyant leurs pays malades, veulent à tout prix rejoindre cet Eldorado qu’est l’Angleterre à leurs yeux et qui, après un périple invraisemblable se retrouvent coincés à Calais, brimés, brutalisés et humiliés à quelques kilomètres des côtes anglaises qu’ils aperçoivent là-bas.
Un soir, nous avons évoqué cela avec Olivier Adam et je me suis dit que cet endroit était un peu notre frontière mexicaine à nous, qu’il n’y avait qu’à creuser pour y trouver une dramaturgie formidable. J’en ai parlé avec Emmanuel Courcol et nous avons commencé à réfléchir à une histoire qui se passerait dans ce cadre-là.
Vous avez procédé comment ?
Avec Emmanuel, on a pris contact avec les associations qui font ce qu’elles peuvent pour aider ces types et on est parti pour Calais. Pendant plusieurs jours d’un hiver glacial, on a côtoyé la vie de ces bénévoles et celle infernale des réfugiés: la « jungle » dans laquelle ils trouvent refuge, le racket des passeurs, les incessantes persécutions policières — une garnison entière de CRS leur est dédiée — les centres de rétention, les contrôles des camions dans lesquels ils se faufilent pour monter sur les ferries et dans lesquels ils risquent leurs vies pour échapper aux détecteurs de CO2, de battements de cœur, scanners, etc...
Ce qui nous a beaucoup surpris c’est l’âge des réfugiés, les plus vieux n’ont pas 25 ans. Il y a même des gamins d’une quinzaine d’années qui entreprennent seuls ce périple fou. En parlant avec Sylvie Copyans de l’association Salam, on a appris que plusieurs d’entre eux, en désespoir de cause, avaient même tenté de traverser à la nage.
La mise en scène est omniprésente, pourtant la caméra semble discrète, presque invisible.
Pour bien filmer une scène, il n’y a pas trente-six places de caméra possible et il faut trouver la bonne. Je passe mon temps à demander de la justesse aux acteurs, mais la caméra aussi peut « parler faux » à sa façon.
Si dans une scène on la sent trop, si ses mouvements sont gratuits ou décoratifs, inconsciemment on se dit: « Ah oui, c’est du cinéma », et j’ai alors l’impression qu’au lieu de gagner, on perd quelque chose. Et puis, comme spectateur, quand le film me plaît, c’est comme si on me faisait un cadeau. Mais si je vois trop le travail, j’ai le sentiment qu’on a laissé le prix dessus.
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